Muselier quitte LR : « Il a prêté la main à la macronie pour déstabiliser sa propre famille politique », accuse Bruno Retailleau
Renaud Muselier a décidé de quitter LR, en dénonçant une « dérive politique » vers l’extrême droite de sa formation politique incarnée selon lui, par Éric Ciotti.  « C’est un prétexte, il va vers le pouvoir et anticipe sans doute la puissance du président de la République », tacle Bruno Retailleau.

Muselier quitte LR : « Il a prêté la main à la macronie pour déstabiliser sa propre famille politique », accuse Bruno Retailleau

Renaud Muselier a décidé de quitter LR, en dénonçant une « dérive politique » vers l’extrême droite de sa formation politique incarnée selon lui, par Éric Ciotti.  « C’est un prétexte, il va vers le pouvoir et anticipe sans doute la puissance du président de la République », tacle Bruno Retailleau.
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Le moins que l’on puisse dire, c’est que Bruno Retailleau ne regrette pas le départ de Renaud Muselier de LR. « Je ne suis pas du tout surpris. Le problème de positionnement, c’est pour lui-même puisqu’au moment des Régionales, il a prêté la main à la macronie pour déstabiliser sa propre famille politique […] Quand on n’est pas clair. Quand on ne se sent pas à l’aise avec sa famille politique, il vaut mieux la quitter. Simplement, j’aurais préféré que les choses soient très claires pour les électeurs de cette région et qu’au moment des Régionales, il ne profite pas de l’étiquette LR pour se faire élire », a réagi le président du groupe LR du Sénat, à la sortie des questions d’actualité au gouvernement.

Renaud Muselier avait apporté mardi son soutien à Xavier Bertrand dans la course à l’investiture LR, mais ce dernier a décliné, en raison d’attaques « inacceptables » envers Éric Ciotti que le président de la région Paca avait qualifié de « faux nez de l’extrême droite ».

Invité de LCI ce mercredi, le président de la région Paca en a tiré les conséquences en annonçant son départ du parti. « La question est simple : quelle est notre porosité avec l’extrême droite ? La réponse n’est pas claire du tout », a-t-il expliqué en accusant Éric Ciotti de « véhiculer les idées (du polémiste Éric) Zemmour à l’intérieur de LR ».

« C’est un prétexte, il va vers le pouvoir et anticipe sans doute la puissance du président de la République […] Tout près du soleil il fait plus chaud. Je pense que l’honneur de la politique, c’est la constance, c’est la clarté, ce sont les convictions », a estimé le sénateur de Vendée.

 

Partager cet article

Dans la même thématique

Capture 2
3min

Politique

Cancers : l’Union européenne n’a pas « d’excuse pour ne rien faire »

Un sommet européen sur le Cancer doit se tenir à Bruxelles du 19 au 20 novembre. Il s’agit de la deuxième cause de mortalité sur le Vieux Continent. Chaque année, 2,6 millions de nouveaux cas sont diagnostiqués. Tabac, alcool, pesticides, polluants divers, nos modes de vie et conditions de travail sont en cause. Alors, comment endiguer le fléau du cancer dans l’Union européenne ? Pourquoi sommes-nous aussi touchés ? Ici l’Europe ouvre le débat avec les eurodéputés Laurent Castillo (PPE, France) et Tilly Metz (Verts, Luxembourg). L'UE n'a pas "d'excuse pour ne rien faire", estime cette dernière.

Le

Paris : session of questions to the government at the Senate
9min

Politique

Face à un « budget cryptosocialiste », la majorité sénatoriale veut « éradiquer tous les impôts » votés par les députés

Ils vont « nettoyer » le texte, le « décaper ». Les sénateurs de droite et du centre attendent de pied ferme le budget 2026 et le budget de la Sécu. Après avoir eu le sentiment d’être mis à l’écart des discussions, ils entendent prendre leur revanche, ou du moins défendre leur version du budget : plus d’économies et faire table rase des impôts votés par les députés.

Le

Marseille: Amine Kessaci candidate
4min

Politique

Assassinat du frère d’Amine Kessaci : le militant écologiste engagé contre le narcotrafic était « sous protection policière et exfiltré de Marseille depuis un mois »

Le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. L’hypothèse d’un assassinat d’avertissement est privilégiée et pourrait faire basculer la France un peu plus vers ce qui définit les narco Etats. C’est ce que craignaient les sénateurs de la commission d’enquête sur le narcotrafic. Le sénateur écologiste de Marseille Guy Benarroche, proche d’Amine Kessaci a pu s’entretenir avec lui, ce matin.

Le