Selon un sondage Ifop, seuls 44 % des électeurs français prévoient de se rendre aux urnes le 9 juin. Dans un scrutin européen marqué par l’abstention, le vote des jeunes sera particulièrement scruté. En 2019, leur mobilisation tardive avait fait grimper le vote écologiste. Feront-ils mentir les sondages en 2024 ?
« Nous allons proposer que l’encadrement des observateurs soit plus précis » indique l’IGPN
Par Maud Larivière
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Le statut d’observateur soulève beaucoup d’interrogations chez les sénateurs. Marie-France Monéger-Guyomarc'h, directrice, cheffe de l'Inspection générale de la police nationale, tente d’éclairer les esprits.
« Nous recevons dans la police nationale de nombreux observateurs, pour démontrer que la transparence fait partie de nos préoccupations » déclare-t-elle. « Je pense qu’il est très intéressant qu’un certain nombre de personnes voient l’activité de la police, voient dans quelles conditions elle travaille, que ces conditions ne sont pas toujours aussi simples qu’il n’y paraît ».
« Il n’existe aucune note réglementant l’accueil d’observateurs » précise-t-elle, « chaque situation étant envisagée selon la qualité de l’observateur, son objectif, les services observés, et les évènements ».
Marie-France Monéger-Guyomarc'h énumère les étapes de la réception d’un observateur : présentation du service, participation au briefing d’un évènement observé, et encadrement.
« Il est rare de lui fournir du matériel, mais si c’est nécessaire, ça ne peut être que du matériel de protection » affirme-t-elle.
« Il y a un problème, donc nous allons proposer que l’encadrement soit plus précis » conclut-elle en précisant qu’avant cette affaire il n’y avait jamais eu de problèmes.
Le rapport de l’IGPN demandé par Gérard Collomb « sera sans doute rendu vendredi ».