Paris 2024 : Tony Estanguet se veut rassurant sur l’organisation des Jeux olympiques malgré le covid-19

Paris 2024 : Tony Estanguet se veut rassurant sur l’organisation des Jeux olympiques malgré le covid-19

« Indépendamment de la crise, on a suivi le même rythme de signatures de partenariats » assure le président du comité d’organisation des Jeux olympiques. Les organisateurs planchent sur « différents modèles » concernant la billetterie, en regardant ce qui se passe pour les JO de Tokyo.
François Vignal

Par Public Sénat

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Le président du comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, Tony Estanguet, était auditionné ce mercredi au Sénat. Si les Jeux semblent encore loin, la situation sanitaire actuelle soulève des questions. Plusieurs sénateurs l’ont interrogé sur l’impact de la crise.

Tony Estanguet s’est montré rassurant. La crise n’impacte pas l’arrivée des sponsors pour les Jeux, financés à « 97 % » par le privé. « Indépendamment de la crise, on a suivi le même rythme de signatures de partenariats » assure le responsable, « il n’y a pas de signal d’alerte ». Il a rappelé que des économies ont été réalisée fin 2020, à hauteur de 300 millions d’euros, « en réduisant de quatre sites le nombre d’infrastructures, tout en réussissant à organiser plus d’épreuves ». Le budget du comité d’organisation a été revu en décembre à 3,9 milliards d’euros. Reste qu’un rapport de la Cour des comptes, à l’automne dernier, s’inquiétait de surcoûts à hauteur de 400 millions d’euros, notamment liés à la sécurité.

« Quand on réduit le nombre de spectateurs, en face, on réduit un certain nombre de dépenses »

Alors que les JO de Tokyo vont se tenir cet été sans spectateurs étrangers, Tony Estanguet a expliqué que le comité d’organisation travaillait sur plusieurs scénarios quant à la billetterie, qui représente un tiers des recettes.

« Il est bien évidemment trop tôt pour Paris 2024 d’arrêter un modèle sur le programme de billetterie » souligne-t-il. « On a commencé à regarder les conséquences » des mesures prises à Tokyo. Et « ce qui est intéressant malgré tout, c’est que quand on réduit le nombre de spectateurs, en face, on réduit un certain nombre de dépenses, les dépenses liées à la sécurité, à la restauration, les transports… », note le responsable des JO. « Une cartographie des risques » est actuellement élaborée. « Probablement, comme à Tokyo, on va avancer dans les prochains mois et années sur différents modèles, en fonction du contexte », précise-t-il. Pour le moment, le comité « est parti sur un taux de remplissage à 85 % ».

Concernant les travaux, le directeur général de la Solideo (société de livraison des ouvrages olympiques), Nicolas Ferrand, s’est fait aussi rassurant. « Les enveloppes financières que nous avons prévues devraient suffire, car nous n’avons pas besoin d’accélérer les travaux », a-t-il assuré. Le temps qui reste permettra d’« absorber des aléas » éventuels. « Malgré deux confinements, nous sommes exactement dans le calendrier que nous avions posé il y a trois ans », assure Nicolas Ferrand.

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