« Quand Nicolas Sarkozy était Président, la situation sécuritaire était bien meilleure », affirme Frédéric Péchenard
Invité de la matinale de Public Sénat, le vice-président (LR) de la Région Île-de-France défend le bilan sécurité de Valérie Pécresse et celui du mandat de Nicolas Sarkozy marqué par la baisse de fonctionnaires de police.

« Quand Nicolas Sarkozy était Président, la situation sécuritaire était bien meilleure », affirme Frédéric Péchenard

Invité de la matinale de Public Sénat, le vice-président (LR) de la Région Île-de-France défend le bilan sécurité de Valérie Pécresse et celui du mandat de Nicolas Sarkozy marqué par la baisse de fonctionnaires de police.
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Le sujet de la sécurité s’est imposé dans la campagne des Régionales, alors même qu’il ne relève qu’à la marge des compétences des régions. Invité de la matinale de Public Sénat, le « monsieur sécurité » de la présidente de la région Île-de-France défend ce bilan ainsi que celui de l’ancien président de la République, Nicolas Sarkozy.

A quelques jours du premier tour des Régionales, Frédéric Péchenard veut rappeler que « Valérie Pécresse a décidé de faire de la sécurité un marqueur » en adoptant en début de mandat un dispositif « bouclier sécurité « pour aider les maires qui veulent avoir une police municipale, les maires qui veulent avoir de la vidéo protection.

Un objectif sécuritaire porté haut mais mis à mal par le passé de la présidente de la Région Île de France. 12 000 postes de fonctionnaires au ministère de l’Intérieur, forces de l’ordre comprises, ont été supprimés alors que Valérie Pécresse était ministre du Budget sous la présidence de Nicolas Sarkozy.

« Les effectifs, c’est très important mais il faut réfléchir en termes de missions et en fonction des missions il faut mettre des moyens », rétorque Frédéric Péchenard.

« Les Français et le gouvernement seraient très heureux d’avoir une session sécuritaire comme lorsque Nicolas Sarkozy était président de la République et Valérie Pécresse ministre », se défend aussi celui qui, à cette époque, était directeur général de la Police nationale. « La délinquance baissait, il n’y avait pas d’acte de terrorisme en France à l’exception très importante de celle de Merah, on n’avait pas eu d’affrontements en termes de maintien de l’ordre comme on a eu avec les gilets jaunes et je peux vous dire que la situation sécuritaire était bien meilleure que celle que l’on vit aujourd’hui », assure-t-il encore.

La société était-elle plus violente ? « Les homicides volontaires ont diminué de moitié entre 1992 et 2012, depuis 2014 lentement progressivement le nombre des homicides a augmenté », nuance Frédéric Péchenard. Pour autant, il veut voir cette légère augmentation comme « un marqueur de l’augmentation de la violence dans notre pays ». Prônant une approche sécuritaire au niveau régional, il s’en prend aussi à son concurrent le plus direct : Jordan Bardella, tête de liste du Rassemblement national en Île-de-France.

« Jordan Bardella n’a jamais voté une seule de mes mesures, ils n’ont pas voté pour les brigades régionales de sécurité dans les lycées, parce qu’ils estiment que c’est de la compétence du régalien », affirme-t-il. Pour l’heure, Valérie Pécresse reste en tête des intentions de vote mais reste talonnée par le Rassemblement national.

 

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