Qui sont les nouveaux membres du bureau du Sénat ?

Qui sont les nouveaux membres du bureau du Sénat ?

Le sénateur LR Roger Karoutchi devient premier vice-président du Sénat. Laurence Rossignol est vice-présidente PS. Pierre Laurent est vice-président PCF. La questure compte deux anciens présidents de commission des lois, avec Philippe Bas et Jean-Pierre Sueur. LREM va faire tourner les postes et la sénatrice EELV Esther Benbassa est secrétaire du bureau.
Public Sénat

Temps de lecture :

4 min

Publié le

Mis à jour le

Le Sénat finit de renouveler ses postes clefs et organes décisionnels, suite aux élections sénatoriales. Après les noms des futurs présidents de commissions, connus hier (lire ici le détail), on connaît maintenant les membres du bureau du Sénat. La liste sera annoncée officiellement en début d’après-midi dans l’hémicycle.

Tous les groupes y sont représentés selon leur poids politique dans l’hémicycle, selon un calcul au plus fort reste. Le bureau est composé de 26 membres, dont le président du Sénat, Gérard Larcher, 8 vice-présidents, 3 questeurs et 14 secrétaires. Le calcul se fait en deux temps : d’abord la répartition des vice-présidents et questeurs, puis celle des secrétaires, en tenant compte de la première distribution.

Les centristes Valérie Létard et Vincent Delahaye restent vice-présidents

Pour les vice-présidents, chargés notamment de présider les débats en séance, on compte deux LR : le sénateur des Hauts-de-Seine et ancien ministre des Relations avec le Parlement, Roger Karoutchi, sera premier vice-président du Sénat. Pascale Gruny, sénatrice LR de l’Aisne, devient elle aussi vice-présidente.

Les deux vice-présidences qui reviennent au groupe Union centriste sont confiées à Valérie Létard, sénatrice du Nord et Vincent Delahaye, sénateur de l’Essonne. Ils occupaient déjà ces postes.

Georges Patient et Alain Richard vont se partager le poste de vice-président LREM

En passant de 71 à 65 sièges, le groupe PS perd de peu une vice-présidence. Il ne lui en reste donc qu’une. Ce sera la sénatrice de l’Oise et ancienne ministre, Laurence Rossignol.

Pour le groupe LREM, devenu RDPI (Rassemblement démocrate, progressiste et indépendant), le vice-président sera pour Georges Patient, sénateur de la Guyane. Au bout de 18 mois, le sénateur du Val-d’Oise, Alain Richard, le remplacera comme vice-président.

Une vice-présidence RDSE et une communiste

Le groupe RDSE, avec 15 membres, peut avoir une vice-présidence. C’est Nathalie Delattre, sénatrice de Gironde.

Avec 15 membres également, le groupe CRCE (communiste), retrouve aussi une vice-présidence. C’est le sénateur de Paris, Pierre Laurent, ancien numéro 1 du Parti communiste français. Les communistes avaient déjà eu par le passé une vice-présidence, avec Thierry Foucault ou Guy Fischer.

Les trois postes de questeurs restent à des hommes : pour le groupe LR, le sénateur de la Manche Philippe Bas hérite du poste, après avoir remporté le scrutin interne. Pour le PS, ce sera le sénateur du Loiret Jean-Pierre Sueur, soit deux anciens présidents de commission des lois. Pour les centristes, c’est toujours Vincent Capo-Canellas, qui était déjà questeur.

Six secrétaires LR et deux UC

Pour les 14 postes de secrétaires du Sénat, six reviennent aux LR : Jacqueline Eustache-Brinio, Corinne Imbert, Marie Mercier, Pierre Cuypers, Daniel Gremillet et Jacques Grosperrin. Les deux secrétaires centristes sont Loïc Hervé, sénateur de la Haute-Savoie, et Françoise Férat, sénatrice de la Marne.

Pour le PS, les secrétaires sont Victoire Jasmin, sénatrice de la Guadeloupe, Jean Claude Tissot, sénateur de la Loire et Martine Filleul, sénatrice du Nord.

Au groupe RDPI, Patricia Schillinger, sénatrice du Haut-Rhin, reste secrétaire pendant un an. Elle laissera ensuite la place pour deux ans à Dominique Théophile, sénateur de la Guadeloupe, département qui comptera alors deux sénateurs au bureau.

Du côté du groupe Les Indépendants – République et territoires, Joël Guerriau, sénateur de la Loire-Atlantique, reste secrétaire.

Le nouveau groupe Ecologiste – solidarité et territoires, avec 12 membres, a droit à un secrétaire. Ou plutôt une, avec Esther Benbassa, qui est par ailleurs vice-présidente de son groupe. Ces points ont fait partie des discussions, lors de la réunion pour l’élection du président du groupe écolo, la semaine dernière, où Guillaume Gontard l’a emporté face à la sénatrice de Paris.

Le bureau joue un rôle important au sein de l’institution. Il entérine toutes les décisions qui concernent le fonctionnement du Sénat. Il se penche aussi sur les incompatibilités parlementaires, les problèmes déontologiques ou les conflits d’intérêts. C’est aussi lui qui se prononce par un vote sur les demandes de levée d’immunité parlementaire ou les transmissions au procureur de la République en cas de suspicion de faux témoignage devant une commission d’enquête parlementaire du Sénat.

Dans la même thématique

ILLUSTRATION : Carte Electorale
4min

Politique

Elections européennes 2024 : comment se déroule le scrutin ?

Tous les citoyens des pays de l’Union Européenne ne votent pas au même moment. Du 6 au 9 juin, ils se rendront aux urnes pour élire 720 députés au Parlement européen. Public Sénat vous explique tout sur ce scrutin, essentiel pour l’avenir de l’Europe.

Le

Belgium Europe Migration
7min

Politique

Parlement européen : quels sont les grands textes adoptés depuis 2019 ?

Entre le Covid et la guerre en Ukraine, la mandature 2019-2024 a dû subir et réagir à de grands bouleversements. Pacte vert, plan de relance, sanctions à l’égard de la Russie ou encore soutien à l’Ukraine… A l’aube du renouvellement du Parlement européen, retour sur les grands dossiers adoptés ces 5 dernières années au Parlement européen.

Le

FRANCE–EUROPEAN PARLIAMENT-ELECTION
14min

Politique

Européennes 2024 : tout savoir sur les « petites » listes

A côté des grosses machines électorales, elles existent difficilement dans les médias traditionnels, misant plutôt sur les réseaux sociaux. Entre une flopée de listes écologistes, des listes souverainistes et des micros partis, tour d’horizon de ces listes qui devraient avoir le plus grand mal à avoir des eurodéputés, mais dont la présence est loin d’être neutre pour le scrutin du 9 juin.

Le