Réforme des institutions : une « logorrhée administrative » pour Olivier Marleix

Réforme des institutions : une « logorrhée administrative » pour Olivier Marleix

Ce mardi, les députés ont commencé à examiner le volet constitutionnel de la réforme des institutions. Une réforme que regrette Olivier Marleix, invité ce vendredi de Parlement Hebdo, sur Public Sénat et LCP-AN. Selon le député LR d’Eure-et-Loir, celle-ci constitue une « avancée de la technostructure » au détriment des pouvoirs du Parlement.
Public Sénat

Par Alice Bardo

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

C’est la première fois qu’on nous propose une réforme d’affaiblissement des pouvoirs du Parlement », s’alarme Olivier Marleix après avoir rappelé les derniers textes en la matière, à commencer par la réforme constitutionnelle de Nicolas Sarkozy qui consistait à « donner plus de droits aux citoyens et pour le Parlement ».

« De Rugy se rend utile à ce que veut le Président »

Le député LR d’Eure-et-Loir voit dans cette « logorrhée administrative » engagée par le gouvernement une « réforme de la technostructure contre les représentants du peuple ». Le tout cautionné par le président de l’Assemblée nationale : « De Rugy se rend utile à ce que veut le Président, un point c’est tout. Il n’a pas été un grand défenseur de l’institution qu’il préside. »

« Ce qu’il faut réformer dans ce pays, c’est la technostructure : 98% des textes que nous adoptons ne sont pas d’initiative parlementaire mais de l’administration - j’ose à peine dire le gouvernement car les ministres mettent souvent leur nom en bas d’un papier qu’on leur a préparé -. » Olivier Morleix juge également regrettable « qu’on nous fa(sse) croire qu’il faudrait rationaliser le parlementarisme comme en 1958 ».

Enfin, le député regrette que « chacun veuille faire avancer les causes qui lui paraissent chères ». Tel est le cas, selon lui, des sénateurs : « Bien comprendre les méandres du Sénat, c’est parfois subtil. Les sénateurs défendent aussi sa vision du fonctionnement des institutions, son objectif est ne pas avoir un affaiblissement du Sénat. »

Dans la même thématique

French PM gathers the government for a seminar on work
10min

Politique

Réforme de l’assurance chômage : « Depuis 2017, les partenaires sociaux se sont fait balader et avec Gabriel Attal, ça sera la même chose »

La nouvelle réforme de l’assurance chômage que prépare le gouvernement passe mal chez les sénateurs. « On a dévoyé la gouvernance de l’assurance chômage », dénonce la sénatrice LR Frédérique Puissat, qui défend le rôle des syndicats et du patronat. « Attaché » aussi au paritarisme, le centriste Olivier Henno, « comprend » en revanche l’idée de réduire la durée des indemnisations. Quant à la socialiste Monique Lubin, elle se dit « atterrée » que le gouvernement relaye « cette espèce de légende selon laquelle les gens profiteraient du chômage ».

Le

Réforme des institutions : une « logorrhée administrative » pour Olivier Marleix
2min

Politique

Départ du proviseur du lycée Maurice-Ravel : « Dans un monde normal, celle qui aurait dû partir, c’est l’élève », dénonce Bruno Retailleau

Menacé de mort après une altercation avec une élève à qui il avait demandé de retirer son voile, le proviseur du lycée parisien Maurice-Ravel a quitté ses fonctions. Une situation inacceptable pour le président des Républicains au Sénat, qui demande à la ministre de l’Éducation nationale d’« appliquer la loi jusqu’au bout ».

Le