Roselyne Bachelot annonce la création d’un « grand média numérique de la vie locale »
Auditionnée par la commission sénatoriale de la Culture dans le cadre de l’examen du Projet de loi de finances 2022, la ministre a dévoilé les grandes lignes d’un nouveau média porté par France Télévisions et Radio France.

Roselyne Bachelot annonce la création d’un « grand média numérique de la vie locale »

Auditionnée par la commission sénatoriale de la Culture dans le cadre de l’examen du Projet de loi de finances 2022, la ministre a dévoilé les grandes lignes d’un nouveau média porté par France Télévisions et Radio France.
Public Sénat

Par Jules Fresard

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

Alors qu’elle était invitée à détailler devant les sénateurs les quelque 4 milliards d’euros alloués à la culture dans le cadre du budget 2022, Roselyne Bachelot en a profité pour dévoiler les grandes lignes d’un nouveau média public qui devrait voir le jour dans le courant de l’année prochaine.

Le projet, porté par France Télévisions et Radio France, entend faire naître un « grand média numérique de la vie locale ». Outre permettre aux Français « d’avoir accès à toute l’actualité autour de chez eux », ce dernier « proposera une multitude de services pour faciliter la vie au quotidien ». « Je suis heureuse de faire devant vous cette annonce » a salué la ministre.

Concrètement, ce projet se traduira par un groupement d’intérêts économiques, à la direction paritaire entre les deux opérateurs historiques de l’audiovisuel et de la radiophonie publique. Venant parachever la mise en place à l’échelle locale de matinales communes entre France Bleu et France 3. « Nous aurons fait en trois ans des avancées considérables sur les deux piliers de l’offre de proximité du service public », a avancé Roselyne Bachelot.

Dans la foulée de cette annonce, France Télévision a publié un communiqué, évoquant une offre composée « d’un site, de sites mobiles et d’une application ». « Les internautes pourront accéder à l’ensemble des productions quotidiennes des deux réseaux, à travers des entrées géographiques (de l’ultra-local au régional) et par média, via les contenus des 44 stations locales de France Bleu et les 24 antennes régionales et locales de France 3, pour une expérience à la carte ».

Une annonce saluée par le sénateur LR de l’Essonne Jean-Raymond Hugonet, s’interrogeant néanmoins sur les moyens humains dont disposera ce nouveau média. Roselyne Bachelot, elle, l’assure, « il ne s’agit que d’une étape vers une coopération plus étroite. L’enjeu, c’est que le service public soit présent aux côtés des Français, là où aucun autre média ne va ».

En dehors de cette annonce, la ministre a profité de cette audition pour détailler d’autres mesures propres au budget 2022. Avec, en premier lieu, l’élargissement du pass Culture à tous les jeunes de 18 ans et aux élèves des classes de 4e à la terminale, représentant une dépense de 199 millions d’euros. Autre mesure forte, un nouveau plan d’aide de 234 millions d’euros pour les grands établissements culturels sous tutelle de l’Etat, venant s’ajouter aux 614 millions déjà débloqués.

Partager cet article

Dans la même thématique

Fesneau ok
4min

Politique

Taxe sur les multinationales : « Je ne vais pas voter un budget bolchevique », prévient Marc Fesneau, président du groupe Modem

Dans la foire aux amendements du budget 2026, c’est peut-être la taxe de trop pour la majorité relative. Le président du groupe Modem de l’Assemblée dénonce « la démagogie totale » du PS, qui a voté un amendement LFI sur la taxation des multinationales. Elle rapporterait 26 milliards d’euros. Dans ces conditions, il ne voit plus de raison de négocier avec le PS, et prévient : « On ne votera pas » le budget s’il reste en l’état.

Le

Roselyne Bachelot annonce la création d’un « grand média numérique de la vie locale »
2min

Politique

Taxation des plus riches : « Si la réponse n’est pas positive, Monsieur Lecornu ne durera pas, il le sait », prévient Patrick Kanner 

A l’occasion des questions d’actualité au gouvernement, le premier ministre a exprimé ses réticences concernant la taxation du patrimoine professionnel. Le patron des sénateurs socialistes, Patrick Kanner, met en garde le gouvernement et demande « de la justice fiscale pour épargner les Français les plus modestes ».

Le