Le président du groupe LR au Sénat, Bruno Retailleau est revenu sur l’incident de séance aux questions d’actualité au gouvernement. La ministre des Armées, Florence Parly a estimé que le Sénat avait l’intention de « s’ériger en juge ou en procureur » sur l’affaire des sous-marins australiens.
Sous-marins : Florence Parly « a perdu ses nerfs », tacle Bruno Retailleau
Le président du groupe LR au Sénat, Bruno Retailleau est revenu sur l’incident de séance aux questions d’actualité au gouvernement. La ministre des Armées, Florence Parly a estimé que le Sénat avait l’intention de « s’ériger en juge ou en procureur » sur l’affaire des sous-marins australiens.
Par Public Sénat
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« Quand une ministre perd ses nerfs, c’est qu’elle est mal à l’aise ». C’est l’interprétation de Bruno Retailleau à l’incident de séance qui s’est déroulé quelques minutes plus tôt aux questions d’actualité au gouvernement du Sénat.
Une semaine après la rupture par Canberra du « contrat du siècle » portant sur 12 sous-marins militaires français, le sénateur socialiste Rachid Temal a pris la parole pour dénoncer une « humiliation » sans pareille depuis les débuts de la Ve République. « Vous comprendrez qu’on ne peut pas réécrire l’histoire a posteriori ou alors on s’érige en juge ou en procureur, dont je comprends d’ailleurs que c’est l’intention du Sénat », a répondu la ministre, en référence à la commission d’enquête qui pourrait voir le jour sur ce sujet et la future audition du ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian
« Il faut que le gouvernement d’Emmanuel Macron supporte qu’il y ait un Parlement. Le rôle du Parlement ce n’est pas seulement de faire la loi, c’est aussi de contrôler l’action du gouvernement », a rappelé le président du groupe LR, au micro de Public Sénat avant d’ajouter : « Est-ce que cette affaire de la rupture du contrat français est une affaire d’Etat ? Oui, c’est parfaitement normal que nous nous posions des questions ».
Son homologue au groupe centriste, Hervé Marseille a lui considéré que Florence Parly « avait un problème avec le Sénat ». « Déjà, lors de l’examen du budget, elle nous avait assené un : reprenez-vous, Messieurs », se souvient-il. (voir notre article)
Le président de la République affirme avoir « bon espoir » que « les forces parlementaires dont c'est la responsabilité » trouvent un compromis « dans les prochaines semaines » sur le projet de budget malgré son rejet en première lecture à l'Assemblée.
La navette parlementaire continue, et le calendrier budgétaire, lui, se resserre. Le rejet du budget par les députés ce week-end laisse peu d’espoir à un accord sur les lois de finances et de financement de la sécurité sociale de voir le jour dans les temps. De quoi contraindre le gouvernement à plancher sur un projet de loi spéciale, faute de recours au 49-3 et aux ordonnances, une solution pour le moins temporaire.
Le dernier baromètre Odoxa de novembre 2025 confirme l’impopularité persistante d’Emmanuel Macron. À l’inverse, Sébastien Lecornu profite d’une dynamique favorable dans un climat politique pourtant très tendu.
À dix-huit mois de l’élection présidentielle, Jordan Bardella consolide son statut de personnalité politique préférée des Français et domine largement les intentions de vote pour la présidentielle de 2027. Selon le dernier baromètre Odoxa, il l’emporterait aujourd’hui face à tous ses adversaires potentiels, confirmant une dynamique qui rebat les cartes du paysage politique.
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Le Sénat poursuit l'examen du projet de loi de la sécurité sociale
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