Téléphones portables : le Sénat étend l’interdiction au lycée

Téléphones portables : le Sénat étend l’interdiction au lycée

Catherine Morin-Desailly, présidente de la Commission de la culture et de l’éducation, explique le vote des sénateurs, élargissant l’interdiction des portables aux lycées, en plus des écoles et collèges, par  souci de cohérence. Elle propose également une notification sur les emballages de produits comportant des écrans, spécifiant les dangers pour les enfants de moins de trois ans.  
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Les sénateurs ont voté en commission l’interdiction du téléphone portable dans les lycées, en commission de la culture et de l’éducation, dans le cadre de la proposition adoptée par les députés l’interdisant uniquement dans les écoles et collèges. Le texte adopté par la commission de la culture et de l'éducation sera débattu en séance le 16 juillet.

Catherine Morin-Desailly, présidente de la commission, explique cette décision par souci de « cohérence sur l’ensemble des niveaux scolaires » : « Il faut un cadre. Les chefs d’établissement nous le demandent et nous avons jugé bon de l’étendre aux lycées (…) Ce n’est pas nier les évolutions technologiques (…) mais c’est tout simplement sanctuariser un cadre de travail et d’apprentissage qu’est l’école, qui peut utiliser les outils numériques mais il faut que cela soit très précisé dans un règlement à des fins d’exceptions pédagogiques ».

Pour prévenir les effets néfastes des écrans sur les très jeunes enfants, la sénatrice (UC) de Seine-Maritime a une solution : « Je propose que tous les fabricants de matériels mettent spécifiquement sur leur emballage que ça nuit gravement aux tout-petits. »

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