Invité de Parlement Hebdo, Francis Szpiner défend la création d’un groupe de droite dissident dans la capitale, avec les élections municipales de 2026 en ligne de mire. Le sénateur et conseiller de Paris ne croit pas à une élection de Rachida Dati, nommée ministre de la Culture en janvier dernier.
Vente d’armes au Yémen : « Pas de preuve qu’elles aient servi contre des populations civiles » indique Florence Parly
Par Public Sénat
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Il y a 10 jours, la fuite d'une note du renseignement militaire dressait la liste des armements français déployés au Yémen par l'Arabie Saoudite et les Émirats arabes unis, deux gros clients de l'industrie nationale de défense.
Lors des questions d’actualité au Sénat ce jeudi, le sénateur socialiste, André Vallini, a interrogé directement Florence Parly sur ce sujet. L’élu de l’Isère a souhaité savoir si la France respectait bien le traité sur le commerce des armes qui interdit aux États d’exporter du matériel militaire s’il existe un risque que ce matériel soit utilisé pour des violations graves et répétées du droit international humanitaire.
La ministre des Armées a d’abord rappelé que « La France est depuis longtemps engagée en faveur du processus de paix » au Yémen. « Croire que cet horrible conflit disparaîtrait si la France mettait fin à son partenariat avec l’Arabie Saoudite et les Émirats arabes unis est faux. On ne peut pas abandonner des pays qui font face, eux-mêmes, à des menaces comme Al Qaida. Une organisation qui nous a frappés sur notre propre sol en 2015 » a-t-elle fait valoir.
« Le gouvernement n’a jamais nié l’existence d’armes d’origine française au Yémen. Ce que j’ai dit c’est qu’aujourd’hui nous n’avons pas de preuve que ces armes aient servi contre des populations civiles » a-t-elle ajouté.