Vote de confiance : Élisabeth Borne « va attendre la fumée blanche du groupe LR », considère Roger Karoutchi
Le premier vice-président LR du Sénat estime que la Première ministre fait preuve d’attentisme sur le choix d’organiser un vote ou non à l’issue de sa déclaration de politique de générale. L’attitude des députés LR sera déterminante, selon lui.

Vote de confiance : Élisabeth Borne « va attendre la fumée blanche du groupe LR », considère Roger Karoutchi

Le premier vice-président LR du Sénat estime que la Première ministre fait preuve d’attentisme sur le choix d’organiser un vote ou non à l’issue de sa déclaration de politique de générale. L’attitude des députés LR sera déterminante, selon lui.
Guillaume Jacquot

Par Guillaume Jacquot - propos recueillis par Quentin Calmet

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J-6 avant la déclaration du gouvernement devant les deux assemblées du Parlement. Et le mystère plane toujours sur les intentions d’Élisabeth Borne. Va-t-elle accepter de soumettre le 5 juillet sa déclaration de politique à un vote de l’Assemblée nationale ? Le décret de convocation du Parlement en session extraordinaire pour l’été n’y fait pas mention. La cheffe du gouvernement a assuré ce matin qu’il n’y avait « pas de décision de prise » et que le sujet méritait « qu’on y réfléchisse ». « Je prendrai ma décision à l’issue des consultations [avec les groupes parlementaires] et je ferai connaître ce choix le moment venu », a-t-elle expliqué. Avec 250 députés sur 577, la majorité n’est pas assurée de remporter le scrutin.

Interrogé par Public Sénat, Roger Karoutchi, premier vice-président LR du Sénat, considère que la Première ministre « va attendre la fumée blanche du groupe LR » à l’Assemblée nationale. Le groupe présidé par Olivier Marleix compte 62 membres, dont l’attitude sera probablement déterminante. « Si le groupe décide de s’abstenir, elle peut aller au vote. Si le groupe LR décide de voter contre, si elle va au vote, et s’il est négatif, le gouvernement tombe. Donc il faut bien qu’elle soit conscience des risques qu’elle prend », analyse l’ancien ministre des Relations avec le Parlement.

Le sénateur des Hauts-de-Seine estime même que le gouvernement pourrait prendre sa décision après la position arrêtée par les députés LR mardi en réunion de groupe. « Je pense que le groupe doit être assez partagé. Certains doivent se dire on dit non d’office, d’autres doivent se dire attendons au moins de savoir ce qu’il y a dans le texte de politique générale pour décider du vote. »

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