14 juillet: Macron sifflé en ouverture du défilé
Le président Emmanuel Macron a essuyé des sifflets dimanche au moment d'ouvrir les festivités du 14 juillet en descendant les Champs-Elysées à...

14 juillet: Macron sifflé en ouverture du défilé

Le président Emmanuel Macron a essuyé des sifflets dimanche au moment d'ouvrir les festivités du 14 juillet en descendant les Champs-Elysées à...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

Le président Emmanuel Macron a essuyé des sifflets dimanche au moment d'ouvrir les festivités du 14 juillet en descendant les Champs-Elysées à bord d'un "command car" avant le début du traditionnel défilé militaire.

Des sifflets et des huées émanant de "gilets jaunes" ont été entendus sur le passage du chef de l’État, dont c'est le troisième défilé depuis son élection en mai 2017.

Un groupe d'une quarantaine de manifestants, se revendiquant "gilets jaunes", a tenté de forcer une rangée de CRS sur la grande avenue parisienne, avant d'être encerclé par les forces de l'ordre, selon une journaliste de l'AFP présente sur place.

Une vidéo tweetée par un journaliste du Huffington Post montre l'une des figures des "gilets jaunes", Eric Drouet, drapeau tricolore à la main, entouré et exfiltré par des policiers.

Le président Macron descend les Champs-Elysées dans un
Le président Macron descend les Champs-Elysées dans un "command car", lors du défilé du 14 juillet 2019 à Paris
POOL/AFP

Deux figures des "gilets jaunes", Jérôme Rodrigues et Maxime Nicolle, avaient par ailleurs été interpellés vers 09h15 aux abords des Champs-Elysées, selon une source proche du dossier.

"Ici (depuis la tribune présidentielle, NDLR) je n'ai rien entendu. Je ne doute pas qu'un certain nombre de gens ont voulu exprimer leur opinion. Il n'a échappé à personne qu'ils le faisaient déjà depuis beaucoup, beaucoup de samedis. L'important c'est que le défilé se soit bien passé et que nous ayons pu exprimer aux armées, aux blessés des armées, notre reconnaissance et notre confiance", a déclaré à la presse le Premier ministre Edouard Philippe à l'issue du défilé.

"Ceux qui ont voulu empêcher ce défilé devraient avoir un peu honte", a commenté de son côté le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner : "Aujourd'hui, c'est un jour où la Nation est réunie, et je pense que la nation, il faut la respecter."

La veille au soir, quelques dizaines de manifestants, dont certains portaient des "gilets jaunes", avaient fait entendre leur voix devant l'Hôtel de Brienne, où Emmanuel Macron prononçait un discours, en visant le ministre de la Transition écologique François de Rugy, épinglé par Mediapart pour des dîners fastueux lorsqu'il était président de l'Assemblée nationale.

Après avoir entamé vers 10H00 la revue des troupes sur la célèbre avenue parisienne aux côtés de son chef d'état-major, le président a rejoint la tribune présidentielle place de la Concorde, où l'attendaient plusieurs dirigeants européens, dont Angela Merkel, ainsi que son épouse Brigitte Macron, et des membres du gouvernement dont François de Rugy, en proie à une polémique à rebondissements.

dab-sb-grd-bpa-cs/map

Partager cet article

Dans la même thématique

14 juillet: Macron sifflé en ouverture du défilé
3min

Politique

« Il n’y a aucune délinquance dans les écoles de musique », affirme le chef d’orchestre Jean-Claude Casadesus

Il est sans conteste le maestro français le plus célèbre de sa génération. A 92 ans, Jean-Claude Casadesus continue de remplir les plus belles salles du monde sans jamais renier son attachement à la région du Nord. Lui qui a créé puis dirigé l’orchestre national de Lille, s’est engagé toute sa vie pour rendre la musique classique accessible à tous. Invitée de Rebecca Fitoussi dans Un monde, Un regard, Il revient sur son immense carrière marquée par la passion et le partage.

Le

Paris: Senate pension debat
6min

Politique

Retraites : la gauche du Sénat désunie sur la suspension de la réforme

A partir du 19 novembre, le Sénat examinera en séance publique le projet de loi de financement de la Sécurité sociale et sa mesure phare : la suspension de la réforme des retraites. Une concession du gouvernement faite au PS qui n’a aucune chance d’être adoptée à la haute assemblée à majorité de droite. Les socialistes ne devraient également ne pas être suivis par les communistes et écologistes sur le vote de cette mesure.

Le

Photo horizontale Hollande
11min

Politique

Attentats du 13 novembre 2015 : « Je vois des victimes qui sortent du Bataclan, le regard hagard… », se remémore François Hollande

ENTRETIEN – Dix ans après les attentats du 13 novembre 2015, l'ancien président de la République revient auprès de Public Sénat sur le déroulé des attaques terroristes de Seine-Saint-Denis et de Paris. Il détaille la gestion de la crise et les décisions prises cette nuit-là, mais analyse aussi l'évolution du pays face à cette épreuve.

Le