A Sète, Robert Ménard jubile en soutenant l’ex-patron LR de l’Hérault

A Sète, Robert Ménard jubile en soutenant l’ex-patron LR de l’Hérault

Le maire de Béziers (Hérault) Robert Ménard a assuré mercredi que l'ex-patron des Républicains de l'Hérault Sébastien Pacull...
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Le maire de Béziers (Hérault) Robert Ménard a assuré mercredi que l'ex-patron des Républicains de l'Hérault Sébastien Pacull avait réalisé son "rêve" en prenant la tête d'une liste "d'union des droites" soutenue par le Rassemblement national (RN) pour les municipales à Sète.

"Grâce à Sébastien, c'est un rêve qui se réalise", a déclaré M. Ménard lors d'un meeting aux côtés de M. Pacull, candidat à la mairie de Sète.

"L'union des droites" est "l'évidence même, mais ça doit se faire contre les partis politiques", a estimé M. Ménard, élu à la mairie de Béziers en 2014 avec du Front national, rebaptisé depuis RN, à la faveur d'une triangulaire.

M. Ménard a raillé les déclarations du président des Républicains Christian Jacob parlant d'un "épiphénomène" à propos du départ de militants et élus LR vers des listes RN ou soutenues par ce parti comme à Nîmes, Vauvert (Gard) ou Lunel (Hérault).

"Depuis six ans que je dirige Béziers, plus personne aujourd'hui ne me dit que c'est le fascisme qui dirige", a assuré M. Ménard, qui se représente aux municipales de mars dans un paysage politique divisé. "Plus personne ne peut dire que quand on est soutenu par le RN, on marche dans les rues...la main levée en chemise brune", a martelé l'ex-président de Reporters sans Frontières (RSF).

Devant quelque 300 militants, M. Pacull a salué le soutien du maire de Béziers, un "modèle", dont la réussite est selon lui "exemplaire".

"Des ordres je n'en prends de personne" mais "les conseils éclairés je les écoute", a dit ce gestionnaire de patrimoine âgé de 45 ans, se présentant comme "un homme de droite qui ne pactise pas avec la Macronie". "J'assume que ces gens-là me soutiennent", a-t-il ajouté à propos du RN.

M. Pacull, qui était adjoint du maire de Sète, François Commeinhes, depuis 12 ans, a fustigé ce qu'il nomme le "naufrage" de l'édile sortant, qui a reçu la double investiture de LREM et de LR.

"Les Républicains m'avaient nommé comme chef de file, ils m'ont trahi", a estimé l'ex-patron des LR de l'Hérault exclu par son parti d'origine en janvier.

Le candidat sétois de "l''union des droites" a également fait plusieurs allusions contre l'immigration saluées par des applaudissements nourris.

Le meeting s'est conclu par une Marseillaise chantée debout dans une salle baptisée Georges Brassens, du nom du chanteur et poète libertaire né à Sète.

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