Actes antisémites : « L’État doit répondre maintenant, avec fermeté », estime Nicolas Sarkozy

Actes antisémites : « L’État doit répondre maintenant, avec fermeté », estime Nicolas Sarkozy

Mardi soir, près de 20 000 personnes étaient rassemblées contre l’antisémitisme place de la République, à Paris. Parmi elles, de nombreuses personnalités politiques, dont Nicolas Sarkozy. L’ancien président de la République invite l’État à « répondre (…) avec fermeté » aux auteurs d’actes perpétrés contre les juifs.
Public Sénat

Par Alice Bardo

Temps de lecture :

1 min

Publié le

Mis à jour le

« L’État doit répondre, maintenant, avec fermeté. C’est un problème d’autorité. » Pour marquer son indignation face aux actes antisémites, en forte hausse, l’ancien président de la République, Nicolas Sarkozy, était présent mardi soir, place de la République, aux côtés de nombreuses autres personnalités politiques.

Quelques heures auparavant, quelques 96 tombes avaient été recouvertes de croix gammées, dans le cimetière juif de Quatzenheim, dans le Bas Rhin. Samedi dernier, c’est le philosophe Alain Finkielkraut qui avait été la cible d’insultes antisémites, en marge de la manifestation des Gilets jaunes. « Un certain nombre d’individus provoquent et insultent l’autorité de l’État », s’indigne Nicolas Sarkozy, qui assure toutefois « faire confiance aux autorités de l’État pour prendre les décisions nécessaires. »

Ce soir, à l’occasion du dîner annuel du Conseil représentatif des institutions juives de France, Emmanuel Macron devrait annoncer des mesures pour renforcer la lutte contre l’antisémitisme, et notamment une loi pour engager la responsabilité des plateformes sur les contenus racistes et antisémites.

Dans la même thématique

Formulaire de demande de RSA (Revenu de solidarite active), allocation assurant aux personnes sans ressources un revenu minimum variable selon la composition du foyer
7min

Politique

Assurance-chômage : Quand le candidat Macron promettait une « assurance-chômage pour tous » en 2017

« Oui, il y aura une réforme de l’assurance-chômage cette année », a annoncé le Premier ministre, ce mercredi 27 mars, chez nos confrères de TF1. Troisième réforme en la matière depuis l’élection du Président de la République, ses conditions ont largement été durcies en sept ans… loin de la promesse du candidat Macron qui proposait de faire de l’assurance-chômage, un droit « universel ».

Le

French PM gathers the government for a seminar on work
10min

Politique

Réforme de l’assurance chômage : « Depuis 2017, les partenaires sociaux se sont fait balader et avec Gabriel Attal, ça sera la même chose »

La nouvelle réforme de l’assurance chômage que prépare le gouvernement passe mal chez les sénateurs. « On a dévoyé la gouvernance de l’assurance chômage », dénonce la sénatrice LR Frédérique Puissat, qui défend le rôle des syndicats et du patronat. « Attaché » aussi au paritarisme, le centriste Olivier Henno, « comprend » en revanche l’idée de réduire la durée des indemnisations. Quant à la socialiste Monique Lubin, elle se dit « atterrée » que le gouvernement relaye « cette espèce de légende selon laquelle les gens profiteraient du chômage ».

Le