Les actionnaires de Stellantis ont validé mardi 16 avril une rémunération annuelle à hauteur de 36,5 millions d’euros pour le directeur général de l’entreprise Carlos Tavares. Si les sénateurs de tous bords s’émeuvent d’un montant démesuré, la gauche souhaite légiférer pour limiter les écarts de salaires dans l’entreprise.
Affaire Benalla: Bayrou s’interroge sur “l’explosion de mises en cause”
Par Public Sénat
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Le président du MoDem François Bayrou s'est interrogé jeudi sur "l'explosion de mises en cause et d'accusations" dans l'affaire Benalla.
"Pourquoi tout ça est sorti ? Pourquoi cette explosion de mises en cause et d'accusations qui ne reposent pas, c'est le moins qu'on en puisse dire, sur des réalités substantielles", a affirmé M. Bayrou interrogé par l'AFP et France 3 en marge du déplacement d'Emmanuel Macron au Pic du Midi, à Bagnères-de-Bigorre (Hautes-Pyrénées).
"Je vois bien tout ce qui se profile derrière tout ça", a ajouté le président du MoDem, en promettant une analyse "d'ici peu" : "Il y a évidemment des causes à cette explosion de mises en causes, d'accusations".
Dans son entretien accordé au Monde, que M. Bayrou "n'a pas lu", l'ancien collaborateur de l'Elysée attribue les révélations à l'origine du scandale à des gens "d'un niveau important (...) des politiques et des policiers".
"On voit qu'il y a évidemment une utilisation à des fins polémiques de ces événements condamnables, mais pas à la mesure d'une affaire d'Etat", a insisté le patron du MoDem: "Il y a un énorme contraste entre la réalité et l'exploitation qui en a été faite. Cela invite à se poser des questions."
Le maire de Pau a également estimé que "ce qui est arrivé (est) évidemment absolument regrettable et constitue une faute, et doit être sanctionné". Mais, a-t-il ajouté, l'affaire a "été absolument prise en charge par des gens qui ont le sens de l'Etat au plus haut degré".
Au travers des auditions qu'il a "toutes suivies", M. Bayrou a constaté la "remarquable intégrité de ceux qui autour du président de la République, exercent des fonctions de l'Etat".
"Que la présidence de la République française soit à ce point habitée par le sens de l'Etat en dehors de la dérive, d'ailleurs de quelques jours, qui a été constatée, d'une certaine manière, cela doit être rassurant pour les Français", a-t-il conclu.