Le chef de l'Etat a prononcé jeudi 25 avril à la Sorbonne un long discours pour appeler les 27 à bâtir une « Europe puissance ». À l’approche des élections européennes, son intervention apparait aussi comme une manière de dynamiser une campagne électorale dans laquelle la majorité présidentielle peine à percer. Interrogés par Public Sénat, les communicants Philippe Moreau-Chevrolet et Emilie Zapalski décryptent la stratégie du chef de l’Etat.
Affaire Benalla : « Je me sens insulté, je pense qu’on ne me respecte pas » déplore Jean-Pierre Sueur
Par Marion D'Hondt
Publié le
Jean-Pierre Sueur défend la décision du bureau du Sénat. Pour lui, elle est dans la « logique » des travaux de la commission d’enquête, qui a constaté d’ « immenses dysfonctionnements ». Le seul objectif de la commission, rappelle-t-il, était de « connaître la vérité ».
Quand Jean-Pierre Sueur entend parler de « procès politique », il se sent « insulté, humilié ». Il poursuit : « On ne me respecte pas. On dit que je fais de la politique politicienne, que j’ai un a priori. » Or, selon le sénateur, il n’a « aucun a priori » et fait « son boulot de parlementaire ».
Le sénateur précise qu’il n’était pas dans la commission d’enquête « en tant que socialiste », mais « en tant que parlementaire ». Ainsi, il balaie les accusations d’entente entre la droite et la gauche, comme pointé par le sénateur Hervé Marseille (voir notre article).