Affaire Benalla: les députés PS pourraient voter la motion de censure LR
Le premier secrétaire du PS et député Olivier Faure a affirmé jeudi sur RMC et BFMTV que le groupe de députés PS pourrait voter...

Affaire Benalla: les députés PS pourraient voter la motion de censure LR

Le premier secrétaire du PS et député Olivier Faure a affirmé jeudi sur RMC et BFMTV que le groupe de députés PS pourrait voter...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

Le premier secrétaire du PS et député Olivier Faure a affirmé jeudi sur RMC et BFMTV que le groupe de députés PS pourrait voter la motion de censure envisagée par la droite dans l'affaire Benalla, même si ce n'est pas selon lui "la bonne façon de procéder".

"Nous ne signerons pas la motion de censure. Il est possible que nous la votions, mais pas que nous la signons. Je pense que ce n'est pas la bonne façon de procéder, en réalité ça rend service à Emmanuel Macron, puisqu'il va pouvoir clore une séquence par un vote qui marquera le fait qu'il n'y a pas de majorité alternative", a affirmé le député de Seine-et-Marne.

"On ne peut pas non plus laisser penser que (...) nous puissions ne pas voter cette censure avec La République en marche", a-t-il complété.

Le premier secrétaire a, comme mardi devant l'Assemblée, dénoncé un pouvoir qui "ment". Il a notamment mis en doute la sanction infligée à Alexandre Benalla, soulignant qu'il a perçu son salaire normalement en mai et juin, qu'il n'a pas été remplacé, qu'il s'est vu attribué "en juillet" un logement de fonction et qu'il a continué de "participer à la réflexion sur la refonte de la protection du chef de l'Etat", selon les propos tenus mardi par le directeur de cabinet de M. Macron, Patrick Strzoda.

Il a appuyé la demande de Guillaume Larrivé, co-rapporteur de la commission d'enquête de l'Assemblée, de nouvelles auditions.

"Je crois qu'ils ont beaucoup à cacher", a-t-il dit, en réclamant à nouveau d'obtenir les "bandes" des conversations radio de M. Benalla le 1er mai.

M. Faure a également battu en brèche la défense de l'exécutif, qui a mis en avant la célérité des enquêtes ouvertes au niveau judiciaire et devant le Parlement après les révélations du Monde.

"Ce n'est pas (Emmanuel Macron) qui a saisi (la justice). Le parquet s'est auto-saisi à la suite des révélations du Monde. Ils nous ont dit il y a une commission d'enquête à l'Assemblée nationale. D'abord cette commission d'enquête ils l'ont refusée (...) maintenant qu'elle existe ils veulent la liquider".

"Ils nous ont depuis un an expliqué qu’ils étaient le nouveau monde. Ils ne sont pas le nouveau monde, ils sont l'ancien régime", a-t-il conclu.

Partager cet article

Dans la même thématique

Documentaire Paris le mystère du palais disparu de Stéphane Jacques
5min

Politique

Paris, le mystère d’un palais disparu

Les promeneurs, touristes ou Parisiens qui déambulent sur le parvis de Notre-Dame, s’imaginent-ils qu’à quelques pas de là se dressait au Moyen Âge, l’une des plus somptueuses résidences d’Europe ? Et surtout, comment, six siècles plus tard, le tout premier palais de nos rois, bâti sur l’île de la Cité, au beau milieu de la capitale, a-t-il pu devenir ce fantôme de l’Histoire ? Dans son documentaire Le mystère du palais disparu, Stéphane Jacques retrace l’enquête menée par un trio de scientifiques spécialistes de la reconstitution numérique.

Le

Mericourt: Emmanuel Macron meets with  readers of the Ebra group,
11min

Politique

Face aux fake news, comment l’Elysée a opéré un « virage » dans sa communication

Suite aux « fausses informations » relayées sur le sujet de la « labellisation » des médias, l’Elysée a décidé de vite les démentir, via une vidéo sur X. Une nouvelle stratégie de communication, à l’œuvre depuis quelques mois, déjà observée lors d’une prétendue prise de cocaïne par Emmanuel Macron. Lui-même « victime » des affres des réseaux avec l’infox Jean-Michel Trogneux, il est d’autant plus sensibilisé à cet enjeu démocratique.

Le