Par Marion D'Hondt
Temps de lecture :
3 min
Publié le
Mis à jour le
Sylvain Maillard est « surpris » par les révélations de l’affaire Benalla. Selon lui, « on découvre l’étendue des dégâts. » Le député est favorable à « une réforme des passeports diplomatiques », dans le sens où, « actuellement, une fois attribués, on ne peut plus les annuler. »
Pour Sylvain Maillard, certains, « dans d’autres majorités, ont encore des passeports diplomatiques. » Il propose ainsi la possibilité d’annuler, à distance, le passeport invalidé. Le député propose l’implantation d’une puce, à l’intérieur du passeport, qui pourrait être désactivée.
À propos de la commission d’enquête, « si Benalla a menti, il y a parjure, très clairement. » Mais, pour Sylvain Maillard, « la vérité émergera avant tout de la justice. » Il ne remet pas en cause le travail parlementaire, mais pense que « c’est à la justice de dire le droit. »
Cette affaire aura fait « des dégâts pour tout le monde » et est « une vraie difficulté pour la majorité. » Toutefois, conclut le député, « on en ressortira plus fort. »
Sylvain Maillard considère que « les parlementaires ont toute leur place dans le débat, à la fois dans l’hémicycle et sur le terrain. » Pour lui, la mission des parlementaires est « d’écouter, de synthétiser et d’organiser dans les territoires qui rencontrent des difficultés. »
L’objectif de ce débat est de « rendre la démocratie plus vivante » et que « le citoyen soit plus entendu. » Toutefois, il n’est pas favorable au Référendum d’initiative citoyenne tel qu’il est présenté. Il craint « des référendums "pour ou contre" simplistes tous les dimanches. »
Sur les relations entre le Président et Gérard Larcher, Sylvain Maillard considère qu’il « n’a pas de commentaire à faire. » Il considère que « la place du Sénat est importante à définir » car « les citoyens ne font pas suffisamment la différence entre les deux chambres. »
Sylvain Maillard propose de « réformer le système » du bicamérisme pour « aller beaucoup plus vite, notamment à l’occasion des navettes. » Il propose de « réformer un système qui a été conçu il y a plusieurs dizaines d’années et qui peut sembler obsolète. »
Politique
Dans la nuit de vendredi à samedi, le Sénat a adopté les crédits de la mission agriculture du budget 2026. En prenant en compte les crédits européens, les dépenses fiscales et sociales, l’enveloppe allouée à l’agriculture s’élève à 25 milliards. Toutefois les crédits sont en baisse par rapport au dernier exercice effectivement exécuté en 2024. A gauche, les sénateurs ont dénoncé les fortes coupes dans la transition écologique.
Le
Politique
Dermatose des bovins : « Nous ne laisserons aucun éleveur seul », promet Annie Genevard
Alors que le Sénat examine les crédits de la mission agriculture du budget 2026, la ministre, Annie Genevard a assuré que l’Etat serait aux côtés des éleveurs de bovins touchés par la dermatose nodulaire contagieuse (DNC) et a réaffirmé la politique d’abattage de toutes les bêtes des foyers affectés et d’une vaccination élargie.
Le
Politique
« Je n’ai pas le choix que d’aller dans le logement social » s’alarme cette fonctionnaire
Alors que plus de 60 % des Français placent le problème du logement en tête de leurs préoccupations, Dialogue citoyen donne la parole à une habitante des Côtes-d’Armor frappée de plein fouet par la crise du logement.
Le
Politique
Budget : les tractations ont commencé pour tenter d’arracher un accord en commission mixte paritaire
Au moment où les sénateurs s’apprêtent à terminer l’examen du budget, les esprits sont déjà dans l’étape suivante, la commission mixte paritaire. Malgré de très grosses différences entre les députés et le texte du Sénat, l’idée d’un accord en CMP fait son chemin. Mais avant de voir une fumée blanche, beaucoup de chemin reste à faire. Pour préparer le terrain, les échanges informels ont déjà commencé.
Le
Sandrine Sarroche, Broadway à elle toute seule