Affaire Benalla: « Une tempête dans un verre d’eau », selon Macron
L'affaire Benalla, "je crois que c'est une tempête dans un verre d'eau", a déclaré jeudi le président Emmanuel Macron interrogé...

Affaire Benalla: « Une tempête dans un verre d’eau », selon Macron

L'affaire Benalla, "je crois que c'est une tempête dans un verre d'eau", a déclaré jeudi le président Emmanuel Macron interrogé...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

L'affaire Benalla, "je crois que c'est une tempête dans un verre d'eau", a déclaré jeudi le président Emmanuel Macron interrogé par l'AFP lors d'un déplacement à Campan (Hautes-Pyrénées).

"J'ai dit ce que j'avais à dire, c'est-à-dire que je crois que c'est une tempête dans un verre d'eau. Et pour beaucoup, c'est une tempête sous un crâne", a dit le président à une journaliste de l'AFP, avant d'aller rencontrer une délégation d'agriculteurs.

"Moi, ça ne me touche pas beaucoup, ne vous inquiétez pas, là je suis avec mes concitoyens", a ajouté M. Macron, qui a passé cinq minutes devant la mairie de Campan à saluer la foule, avant de prendre un selfie avec des scouts de France.

Quelqu'un a lancé dans la foule: "Bonjour Manu!" Ce à quoi le président a répondu, avec le sourire: "Ah non, ne faites pas de la provoc!"

Le 18 juin dernier, lors d'un échange polémique avec un adolescent qui l'avait appelé "Manu", Emmanuel Macron avait rétorqué: "Tu m'appelles monsieur le président de la République, ou monsieur. D'accord?"

"Le jour où tu veux faire la révolution, tu apprends d'abord à avoir un diplôme et à te nourrir toi-même, d'accord? Et à ce moment-là, tu iras donner des leçons aux autres", avait encore dit M. Macron à l'adolescent qui s'était excusé.

Lors de son déplacement en Hautes-Pyrénées, M. Macron a fait une halte à Campan pour y rencontrer une délégation d'agriculteurs, avant de rejoindre le Pic du Midi, où il doit inaugurer de nouveaux équipements dont une plateforme avec vue panoramique exceptionnelle sur le massif franco-espagnol, située à quelque 2.900 m d'altitude.

Partager cet article

Dans la même thématique

Affaire Benalla: « Une tempête dans un verre d’eau », selon Macron
3min

Politique

Projet de loi anti-fraudes : « C’est un objet politique qui vise essentiellement à montrer du doigt la fraude sociale »

Invités sur le plateau de Parlement Hebdo, le sénateur Bernard Jomier (Place Publique) et le député Sylvain Berrios (Horizons) sont revenus sur le projet de loi pour lutter contre les fraudes fiscales et sociales, examiné par la Chambre haute depuis mercredi. La majorité rassemblant les élus de la droite et du centre au Sénat ont affermi le texte en commission, y ajoutant une batterie de mesures qui ne fait pas consensus.

Le

13-UNIS : la course en hommage aux 10 ans des attentats de novembre 2015
5min

Politique

Commémoration du 13 novembre : 10 ans après les attentats, la menace terroriste « s’accroît »

Alors que la France rend hommage aux victimes des attentats de Paris de 2015, le ministre de l’Intérieur a appelé les préfets à « renforcer les mesures de vigilance ». Le procureur national antiterroriste (Pnat) Olivier Christen, indique même que la menace terroriste, jihadiste, d’ultradroite ou émanant d’Etats étrangers « s’accroît ».

Le

France Paris Shooting
4min

Politique

Attentats du 13 novembre 2015 : dix ans après, comment les lois antiterroristes ont évolué ?

Dix ans après le traumatisme des attentats du 13 novembre 2015, le cadre juridique permettant la prévention et la répression d’actes terroristes a largement évolué. Après les attaques du Bataclan, des terrasses parisiennes et du Stade de France ayant fait 131 morts et plus de 400 blessés, la France avait basculé dans l’état d’urgence, un régime juridique d’exception qui a influencé les évolutions législatives.

Le

Affaire Benalla: « Une tempête dans un verre d’eau », selon Macron
4min

Politique

Immigration : Laurent Nunez a « bon espoir que le plan 3 000 places de centres de rétention administrative aboutisse en 2029 »

A l’approche de l’examen du budget, le ministre de l’Intérieur, Laurent Nunez était auditionné par commission des lois du Sénat a présenté des crédits en hausse pour la mission sécurité et immigration de son ministère. Il en a profité pour confirmer que l’objectif 3 000 places en des centres de rétention administrative, initialement prévu pour 2027, ne sera pas tenu, comme l’avait révélé un rapport du Sénat.

Le