Alep: réunion d’urgence vendredi du Conseil de sécurité à la demande de Paris
Le Conseil de sécurité se réunira en urgence vendredi, à la demande de la France, pour examiner la situation humanitaire dans la...

Alep: réunion d’urgence vendredi du Conseil de sécurité à la demande de Paris

Le Conseil de sécurité se réunira en urgence vendredi, à la demande de la France, pour examiner la situation humanitaire dans la...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

Le Conseil de sécurité se réunira en urgence vendredi, à la demande de la France, pour examiner la situation humanitaire dans la ville syrienne d'Alep, ont indiqué jeudi des diplomates.

Cette réunion prendra la forme de consultations à huis clos à partir de 12H00 (17H00 GMT), et portera sur l'évacuation de milliers de civils et sur l'aide humanitaire à apporter aux habitants d'Alep.

L'ambassadeur français François Delattre a évoqué devant des journalistes une initiative européenne pour obtenir le déploiement d'observateurs internationaux chargés de surveiller la situation dans cette ville du nord de la Syrie.

"La France et l'Allemagne et d'autres partenaires européens, a-t-il expliqué, travaillent en étroite coopération sur des propositions" visant à assurer "une évacuation (des civils) en toute sécurité et un accès humanitaire" à Alep.

Il a estimé "plus que jamais essentiel" d'obtenir le déploiement "d'observateurs internationaux" sous l'égide de l'ONU pour superviser les opérations d'évacuation.

Il a évoqué, sans autre détails, une "action de l'Union européenne en soutien à la supervision par l'ONU".

La France et les Etats-Unis notamment ont réclamé un tel déploiement d'observateurs.

Les ambassadeurs des 15 pays du Conseil seront informés vendredi des derniers développements de la situation à Alep par le patron des opérations humanitaires de l'ONU, Stephen O'Brien.

Les premières évacuations des quartiers rebelles d'Alep ont commencé jeudi, avec un convoi composé d'ambulances et de bus ayant à leur bord 951 personnes, dont plus de 200 rebelles et 108 blessés, selon une source militaire sur place.

A Bruxelles où se tient un sommet européen, le président français François Hollande a souligné qu'il était urgent "de faire évacuer le plus possible la population qui ne peut plus supporter les bombardements et les massacres et qui veut quitter la zone en toute sécurité".

"La deuxième priorité, c'est de pouvoir faire accéder à Alep l'aide alimentaire et les médicaments pour la population qui voudrait rester", la troisième étant "de protéger tous les établissements hospitaliers autour d'Alep", a-t-il ajouté.

La chute d'Alep au terme de ces évacuations marque un revers cuisant pour la rébellion qui avait conquis la partie orientale de la métropole en 2012. Pour le régime, cette victoire, rendue possible grâce au soutien de la Russie, est le plus important succès du pouvoir depuis le début de la guerre en 2011.

Partager cet article

Dans la même thématique

Alep: réunion d’urgence vendredi du Conseil de sécurité à la demande de Paris
3min

Politique

Rencontre entre Sébastien Lecornu et le PS : « Nous n'arriverons pas à un accord si nous ne faisons pas des pas dans leur direction », estime Christophe Béchu

Le Premier ministre Sébastien Lecornu reçoit ce mercredi 17 septembre les représentants socialistes à Matignon. De nombreuses figures du bloc central appellent à trouver un accord avec le PS pour faire adopter le prochain budget. Pour Christophe Béchu, secrétaire général d’Horizons, il faut « bien entendu » faire des concessions à la gauche dans cette optique, explique-t-il dans la matinale de Public Sénat.

Le

SIPA_01066724_000014
8min

Politique

Référendum sur l’immigration : une pétition controversée relance le débat enterré au Sénat en 2023

Plus d’1,3 million de personnes auraient signé la pétition de Philippe De Villiers en faveur d’un référendum sur l’immigration, dont certains cadres LR, comme Laurent Wauquiez. L’idée d’élargir les conditions du recours au référendum de l’article 11 de la Constitution aux questions migratoires avait été portée en 2023 par l’ancien président du groupe LR du Sénat, Bruno Retailleau avant d’y renoncer faute de majorité.

Le