« Anticasseurs »: « il y a encore des gens qui ont une conscience », salue un député centriste
Le député centriste Charles de Courson, qui a marqué les débats de l'Assemblée en comparant la loi "anticasseurs" au régime de...

« Anticasseurs »: « il y a encore des gens qui ont une conscience », salue un député centriste

Le député centriste Charles de Courson, qui a marqué les débats de l'Assemblée en comparant la loi "anticasseurs" au régime de...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Le député centriste Charles de Courson, qui a marqué les débats de l'Assemblée en comparant la loi "anticasseurs" au régime de Vichy, a salué mercredi les 50 députés LREM qui se sont abstenus, "des gens qui ont encore une conscience".

"C'est intéressant puisque ça montre qu'il y a encore des gens qui ont une conscience et qui réfléchissent", s'est réjoui sur RTL le député Les Centristes de la Marne, en précisant que "s'abstenir quand vous êtes dans la majorité, ça veut dire que vous êtes contre".

Par une très large majorité, l'Assemblée nationale a adopté mardi la proposition de loi LR controversée "anticasseurs" remaniée par la majorité, mais 50 députés LREM - un record - ont marqué en s'abstenant leur refus des interdictions préventives de manifester.

"Où en sommes-nous mes chers collègues, c'est la dérive complète ! On se croit revenu sous le régime de Vichy", avait lancé mercredi 30 janvier l'élu de la Marne, suscitant de vives protestations dans la majorité.

"Je ne regrette absolument pas parce que le but a été atteint, ça a réveillé les consciences", s'est félicité M. de Courson, qui a voté mardi contre la proposition de loi.

"Certains, et pas des moindres, c'est-à-dire des gens qui ont des positions importantes au sein de la commission des Lois, sont venus me voir pour me dire que j'avais raison", a assuré le député du groupe Libertés et territoires.

"Certains d'entre eux pensent que tout ceci finira au Conseil constitutionnel par une annulation au moins de l'article 2", a-t-il confié, avant d'ajouter: "N'anticipons pas sur la position du Conseil constitutionnel mais le Conseil constitutionnel a une jurisprudence constante extrêmement protectrice des libertés publiques".

"C'est la dérive de tous les gouvernements en difficulté qui consiste à dire: +si je n'arrive pas à maintenir l'ordre, c'est que je n'ai pas les outils juridiques suffisants+", a-t-il encore dénoncé, assurant qu'il n'y "a pas besoin de cette nouvelle loi".

Partager cet article

Dans la même thématique

« Anticasseurs »: « il y a encore des gens qui ont une conscience », salue un député centriste
4min

Politique

711 jours otage au Mali : « C’est l’histoire la plus extraordinaire et terrible de ma vie » raconte Olivier Dubois

C’est un journaliste pas comme les autres. Parti interviewer un lieutenant djihadiste à Gao au Mali en mars 2021, il n’en revient que près de deux ans plus tard, après avoir été capturé par des terroristes. Une expérience marquante qui a chamboulé sa vie. Sa passion du journalisme est-elle toujours intacte ? Comment tenir dans de telles conditions, mais surtout comment se reconstruire ? Olivier Dubois répond à ces questions dans l’émission Un monde, un regard de Rebecca Fitoussi.

Le

« Anticasseurs »: « il y a encore des gens qui ont une conscience », salue un député centriste
3min

Politique

Fin des moteurs thermiques en 2035 : « Si on n’a pas de période de transition, c’est du suicide économique » selon l’eurodéputé belge Benoît Cassart

D’ici à 2035, la vente des ventes de voitures thermiques neuves sera interdite. Un objectif remis en cause par la droite européenne et les défenseurs de l’automobile. Un enjeu majeur pour l’Union, où 8 véhicules neufs sur 10 roulent encore à moteur thermique. Voiture thermique stop ou encore on en débat dans l’émission Ici L’Europe présentée par Caroline de Camaret et Alexandre Poussart.

Le

MIGRANTS – CALAIS – CLASK DUNES
8min

Politique

Accord franco-britannique sur les migrants : « On va se renvoyer à la frontière les migrants dans un jeu de ping-pong », dénonce l’écologiste Guillaume Gontard

L’accord sur les migrants annoncés par Emmanuel Macron et le premier ministre britannique Keir Starmer est accueilli froidement au Sénat, à droite, comme à gauche. Du côté de Calais, « la situation est lourde à supporter », rappelle le sénateur LR du Pas-de-Calais, Jean-François Rapin.

Le