Antisémitisme : « Est-ce qu’une nouvelle loi va modifier la situation ? Je n’y crois pas » déclare Catherine Procaccia
Catherine Procaccia, sénatrice Les Républicains du Val-de-Marne, s’exprime sur la marche contre l’antisémitisme et la proposition du député Sylvain Maillard de pénaliser l’antisionisme.

Antisémitisme : « Est-ce qu’une nouvelle loi va modifier la situation ? Je n’y crois pas » déclare Catherine Procaccia

Catherine Procaccia, sénatrice Les Républicains du Val-de-Marne, s’exprime sur la marche contre l’antisémitisme et la proposition du député Sylvain Maillard de pénaliser l’antisionisme.
Public Sénat

Par Marion D'Hondt

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Catherine Procaccia est « dubitative » face à la proposition de résolution. La sénatrice « ne croit pas que c’est en rajoutant des lois aux lois qu’on va mieux faire fonctionner la République ». Elle préférerait que « les lois qui existent soient appliquées ».

Catherine Procaccia ne croit pas « qu’une loi de plus va modifier la situation », surtout que « la différence entre antisémitisme et antisionisme n’est pas claire dans l’esprit des Français ».

Au dîner du CRIF, Catherine Procaccia attend du Président « une condamnation ferme » et considère qu’ « en France, on doit pouvoir avoir une religion sans être condamné par qui que ce soit ». Elle précise que « les Juifs sont avant tout des Français d’une religion ».

Catherine Procaccia attend que la justice soit « très ferme en paroles et en actes », afin que « ça ne passe pas inaperçu quand il y a une dérive de ce type ».

Catherine Procaccia considère que l’antisémitisme n’est pas « constitutif » du mouvement des Gilets jaunes. Pour la sénatrice, le mouvement a été « rattrapé par des extrémistes qui, quand ils enfilent la chasuble de Gilet jaune, peuvent dire et faire n’importe quoi ».

Partager cet article

Dans la même thématique

Antisémitisme : « Est-ce qu’une nouvelle loi va modifier la situation ? Je n’y crois pas » déclare Catherine Procaccia
4min

Politique

Primes, normes, décentralisation : ce qu’il faut retenir du discours de Sébastien Lecornu devant les maires

En clôture du Congrès de l’Association des maires de France (AMF), le Premier ministre a fait part de sa volonté de simplifier les normes qui pèse sur les élus locaux. Il a confirmé son engagement en faveur d’un grand acte de décentralisation avec le dépôt d’un projet de loi avant Noël mais sans s’engager sur une baisse de l’effort demandé aux collectivités dans le budget, au grand dam des élus.

Le