Transports collectifs : Jean Castex annonce 400 millions d’euros supplémentaires pour les collectivités

Transports collectifs : Jean Castex annonce 400 millions d’euros supplémentaires pour les collectivités

Fin 2020, le gouvernement a lancé un appel à projets en faveur de la mobilité durable en zone urbaine. Vendredi, à l’occasion d’un déplacement à Nantes aux journées nationales de France Urbaine, Jean Castex annonce une rallonge de 400 millions d’euros aux 450 millions initialement budgétés.
Romain David

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

La séquence de l’exécutif sur la redynamisation des villes se poursuit. Mercredi, Emmanuel Macron a vanté les résultats du programme « Action cœur de ville », lancé en mars 2018 pour revitaliser les centres des villes moyennes. Le président de la République a notamment annoncé le déblocage de 350 millions d’euros issus des fonds européens, et qui doivent venir s’ajouter aux 5 milliards d’euros déjà mobilisés par ce programme sur cinq ans.

Vendredi, le Premier ministre Jean Castex prendra la relève du chef de l’État sur ce dossier. Lors d’un déplacement à Cenon, en Gironde, à l’occasion des assises de l’Association des petites villes de France, il détaillera la manière dont cette enveloppe supplémentaire se déclinera. Ces 350 millions gonfleront la dotation 2022 de soutien à l’investissement local (DSIL), un fonds destiné à favoriser des projets « très concrets », comme par exemple la (ré) ouverture d’un cinéma en centre-ville, explique-t-on à Matignon.

Appel à projets pour des transports collectifs durables

En milieu de journée, Jean Castex se rendra à Nantes pour clôturer les journées nationales de France urbaine, association qui regroupe des métropoles, des communautés urbaines, des communautés d’agglomération et plusieurs grandes villes, et que préside Johanna Rolland, maire PS de la cité des ducs. Lors de sa prise de parole, le chef du gouvernement doit annoncer une rallonge de 400 millions d’euros pour financer l’appel à projets lancé fin 2020 par l’État pour les transports collectifs, indiquent les services du Premier ministre.

Doté d’une enveloppe initiale de 450 millions d’euros, cet appel vise à promouvoir de nouveaux projets de transports urbains durables, notamment ceux qui utilisent des voies réservées comme les trams ou les bus. Les candidats, collectivités territoriales ou autorités organisatrices de transport, avaient jusqu’à avril pour déposer leurs candidatures. Les résultats seront annoncés au cours du mois de septembre, ainsi que la subvention accordée aux différents lauréats.

Dans la même thématique

Macron doigt 2
10min

Politique

Le référendum, l’arme d’Emmanuel Macron pour « secouer le système » ?

Le chef de l’Etat sera l’invité de TF1 le 13 mai. Il pourrait annoncer un référendum avec plusieurs questions. Une façon pour Emmanuel Macron de « dénouer » le blocage, salue le député macroniste Pieyre-Alexandre Anglade. La réorganisation territoriale pourrait être au menu. « C’est excellent de réfléchir au millefeuille territorial », salue le sénateur François Patriat, « les Français pensent qu’il y a trop de collectivités ».

Le

SIPA_01203761_000031
4min

Politique

Interdiction du démarchage téléphonique : accord des députés et sénateurs sur la proposition de loi de lutte contre les fraudes aux aides publiques

En commission mixte paritaire, ce mardi, les parlementaires ont trouvé une version de compromis sur le texte sur la proposition de loi contre toutes les fraudes aux aides publiques. Un texte qui s’attaque principalement aux fraudes dans les secteurs de la rénovation et de l’efficacité énergétiques et interdit également le démarchage téléphonique sans consentement.

Le

Assemblee Nationale, CMP, Reforme retraites
3min

Politique

Justice des mineurs : députés et sénateurs trouvent un accord en commission mixte paritaire

Ce mardi, la proposition de loi de l’ancien Premier ministre Gabriel Attal, visant à durcir la justice des mineurs, a trouvé une issue favorable en commission mixte paritaire (CMP). Si une version de compromis a été actée entre les sept sénateurs et les sept députés, le texte est loin de faire consensus. La gauche du Sénat compte saisir le Conseil constitutionnel.

Le