Armée européenne proposée par Macron: « un fantasme » selon Wauquiez (LR)
Le président des Républicains Laurent Wauquiez ne croit pas à la proposition d'Emmanuel Macron d'une armée européenne, un ...

Armée européenne proposée par Macron: « un fantasme » selon Wauquiez (LR)

Le président des Républicains Laurent Wauquiez ne croit pas à la proposition d'Emmanuel Macron d'une armée européenne, un ...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Le président des Républicains Laurent Wauquiez ne croit pas à la proposition d'Emmanuel Macron d'une armée européenne, un "fantasme" selon lui, et préfère que la France et l'Allemagne mettent ensemble leurs armées "à disposition de la protection de l'Europe".

Le président français Emmanuel Macron a appelé mardi de ses vœux la création d'une "véritable armée européenne" pour mieux protéger le Vieux Continent, rappelant son ambition de donner corps à une Europe de la défense qui peine à émerger.

"Je ne crois pas à ce fantasme d'une armée fédérale européenne, parce qu'une armée, c'est quelque chose qui nécessite une concentration du pouvoir de décision", a critiqué sur France Inter M. Wauquiez, qui rappelle qu'on "a déjà essayé au lendemain de la Seconde Guerre mondiale et on a échoué".

"On va se retrouver à avoir trois bouts d'avion en Belgique, quatre bouts d'avion en Lettonie et une armée qui ne sera pas efficace", a dénoncé le président de LR qui ne croit pas "dans une souveraineté fédérale européenne qui se substituerait à la souveraineté des nations".

En revanche, il a proposé que "la France et l'Allemagne ensemble mettent plus fortement à disposition l'outil militaire qui est l'outil militaire français et allemand pour assurer la sécurité de plus en plus des frontières européennes face à la Russie".

Et il a suggéré que "l'Europe paye pour cela une partie du budget de l'armée française et une partie du budget de l'armée allemande pour que ce soient nos deux armées qui assurent la défense de l'Europe".

Les neuf pays signataires de l'Initiative européenne d'intervention (IEI), impulsée par Emmanuel Macron, se retrouvent pour la première fois à Paris mercredi pour donner un contour concret à ce projet censé muscler l'Europe de la défense.

Lancée par la France, l'IEI vise à intensifier les échanges entre états-majors de pays "capables et volontaires" pour pouvoir réagir rapidement et de façon coordonnée en cas de besoin - opération militaire classique, catastrophe naturelle, évacuation de ressortissants.

Partager cet article

Dans la même thématique

Documentaire Churchill chef de guerre de Peter Bardelhe
3min

Politique

Et si Winston Churchill était le grand perdant de la victoire des alliés en 1945 ?

L’Histoire a retenu de Winston Churchill un héros triomphant au balcon de Buckingham Palace après la capitulation des nazis. Mais proclamer le signe de la victoire avec la main ne suffit pas, encore faut-il en récupérer les bénéfices. A l’issue de la Seconde Guerre mondiale, la Grande-Bretagne a vu son influence dégringoler. Malgré les efforts du Vieux lion, les deux superpuissances, américaine et soviétique, ont imposé un agenda politique au détriment des intérêts britanniques. Le réalisateur Peter Bardelhe a fait le pari d’expliquer cette partie de poker diplomatique entre les vainqueurs de 1945 dans un documentaire Churchill, chef de guerre diffusé sur Public Sénat.

Le

Paris: Gerard Larcher elu President du Senat
3min

Politique

Échec de la CMP sur le budget : Gérard Larcher dénonce le « manque de considération » de Sébastien Lecornu à l’égard du Sénat

Le gouvernement et la majorité sénatoriale se renvoient la responsabilité de l’échec de la commission mixte paritaire (CMP) sur le projet de loi de finances 2026. Gérard Larcher répond à Sébastien Lecornu en défendant la position du Sénat pendant l’examen du budget et en dénonçant « le manque de considération » et « les mots excessifs » du Premier ministre.

Le

Paris: Questions au gouvernement Senat
8min

Politique

Budget : les sénateurs LR et le gouvernement Lecornu se renvoient la responsabilité de l’échec

Face à l’incapacité des députés et sénateurs à trouver un accord en commission mixte paritaire, le gouvernement fait porter l’échec sur le dos de la droite sénatoriale. Le PS lui emboîte le pas et dénonce le « dogmatisme » de LR. « Pitoyable », rétorque-t-on à droite, où on accuse le gouvernement d’avoir voulu provoquer « l’échec de la CMP ».

Le