Assistants d’eurodéputés: Castaner évoque une dénonciation du FN

Assistants d’eurodéputés: Castaner évoque une dénonciation du FN

Le porte-parole du gouvernement Christophe Castaner a estimé mardi que l'enquête préliminaire sur des soupçons d'emplois fictifs...
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Le porte-parole du gouvernement Christophe Castaner a estimé mardi que l'enquête préliminaire sur des soupçons d'emplois fictifs visant des assistants d'eurodéputés, dont une ex-collaboratrice de la ministre Marielle de Sarnez selon Le Parisien, était le fruit d'une dénonciation "calomnieuse" du Front national.

"Il faut lever tout doute sur cette dénonciation, dont je suis convaincu qu'elle est calomnieuse", a déclaré M. Castaner sur LCI. "C'est quand même le Front national qui fait une lettre. A une époque, on avait des lettres anonymes, là au moins, elle est signée", a-t-il ajouté, notant qu'à la suite de cette lettre "immédiatement, la justice européenne étudie cette demande", ce qui est "légitime".

M. Castaner a notamment fait valoir qu'à la différence du FN, visé par une enquête similaire, "on n'a pas des gens qui travaillaient pour un appareil politique, on a des gens qui travaillaient en circonscription électorale".

La nouvelle ministre des Affaires européennes "Marielle de Sarnez précise: la collaboratrice dont on parle travaillait", a-t-il insisté, alors que Mme de Sarnez a démenti lundi soir toute irrégularité dans l'emploi de son assistante.

Le porte-parole a plaidé pour "une égalité de traitement sur l'enquête" avec le parti de Marine Le Pen, se disant convaincu que "si Marielle de Sarnez était convoquée par la justice, elle s'y rendrait", ce qui est "une vraie différence avec le Front national".

Le parquet de Paris a ouvert le 22 mars une enquête préliminaire pour "abus de confiance" sur des soupçons d'emplois fictifs parmi des collaborateurs d'eurodéputés.

Cette enquête a démarré à la suite d'une dénonciation d'une eurodéputée FN, Sophie Montel. Selon Le Parisien, la justice étudie les cas de 19 eurodéputés de droite, de gauche et écologistes, parmi lesquels Mme de Sarnez, et d'une trentaine d'assistants.

Une enquête similaire vise déjà des eurodéputés FN, dont Marine Le Pen, accusés par le Parlement européen d'avoir versé frauduleusement des salaires d'un montant de près de cinq millions d'euros à des assistants parlementaires entre 2012 et 2017

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