Astrid de Villaines : « À Bercy, ils ne veulent pas taxer davantage les entreprises et les grands patrons »
Le quinquennat d’Emmanuel Macron a-t-il favorisé les riches ? Après une enquête de l’Insee qui montre une amélioration des revenus des plus aisés, et la hausse des salaires des patrons du CAC40, l’étiquette de président des riches semble coller à la peau d’Emmanuel Macron. Les invités de « Et maintenant » ouvrent le débat.

Astrid de Villaines : « À Bercy, ils ne veulent pas taxer davantage les entreprises et les grands patrons »

Le quinquennat d’Emmanuel Macron a-t-il favorisé les riches ? Après une enquête de l’Insee qui montre une amélioration des revenus des plus aisés, et la hausse des salaires des patrons du CAC40, l’étiquette de président des riches semble coller à la peau d’Emmanuel Macron. Les invités de « Et maintenant » ouvrent le débat.
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Avec un gain de 420 euros supplémentaires en moyenne pour la moitié des Français les plus aisés, les réformes initiées sous Emmanuel Macron auraient bénéficié aux plus riches. Cette étude de l’Insee qui renforce encore un peu l’image d’un « président des riches » et coïncide avec la publication des rémunérations -en forte hausse- des patrons du CAC 40. Leurs gains ont bondi de 52 % en 2021, soit une rémunération en moyenne de 7.9 millions d’euros l’an dernier. Y a-t-il alors une volonté politique de favoriser les plus fortunés ? Ce qui est sûr pour la journaliste Astrid de Villaines c’est qu’« à Bercy ils ne veulent pas taxer plus les entreprises et les grands patrons. En un sens oui, il ne va pas le chercher cet argent-là qui pourrait être une manne ».

Des écarts de salaires très choquants

Mais selon la cheffe du service politique du HuffPost, au-delà de ces chiffres faramineux, ce qui dérange les Français ce sont surtout les écarts de salaires qui se creusent. Ces écarts sont « très choquants » pour les Français selon elle, et pas assez n’est fait pour les fonctionnaires avec de petits salaires. Elle prend ainsi l’exemple « des soignants et des professeurs qui ont un salaire extrêmement bas pour débuter ». Malgré des métiers mis en avant pendant la crise Covid, jugé indispensables : « là on est en train de s’éloigner très gravement de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen qui disait qu’il fallait que la rémunération soit en fonction de notre utilité sociale ». Un plaidoyer pour plus de justice sociale.

 

Retrouvez l’émission « Et maintenant ! » ce samedi 26 novembre à 19h sur Public Sénat puis en replay sur notre site internet.

Partager cet article

Dans la même thématique

Astrid de Villaines : « À Bercy, ils ne veulent pas taxer davantage les entreprises et les grands patrons »
5min

Politique

Financement de la lutte contre les violences faites aux femmes : « Il faut donner à l’administration les moyens de ses missions », prévient la commission des finances

Cinq ans après un premier rapport sur le financement de la lutte contre les violences faites aux femmes, les sénateurs Arnaud Bazin et Pierre Barros ont présenté ce jeudi 3 juillet un nouveau rapport sur le sujet. Les deux élus pointent un financement trop faible et une politique publique peu lisible.

Le

Astrid de Villaines : « À Bercy, ils ne veulent pas taxer davantage les entreprises et les grands patrons »
2min

Politique

Travail le 1er mai des boulangers et des fleuristes : « Nous souhaitons évidemment protéger ce 1er mai, mais par contre nous souhaitons clarifier la situation »

Invitée de la matinale de Public Sénat, la sénatrice de Vendée, Annick Billon, a défendu les principes de sa proposition de loi visant à permettre aux fleuristes et aux boulangers d’ouvrir le 1er mai. Un texte qui vise à éviter que ces commerçants soient exposés à des amendes en cas d’ouverture.

Le