Au G7, Macron refuse de répondre à une question sur Ferrand

Au G7, Macron refuse de répondre à une question sur Ferrand

Le président Emmanuel Macron s'est refusé samedi à répondre à une question sur Richard Ferrand, à l'issue du G7 en Italie, et...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Le président Emmanuel Macron s'est refusé samedi à répondre à une question sur Richard Ferrand, à l'issue du G7 en Italie, et confirmé qu'il refuserait désormais de parler de politique française lors de ses déplacements internationaux.

"Quand je suis à l'étranger, je ne ferai aucun commentaire sur la politique française", a-t-il répondu à un journaliste, qui l'interrogeait sur le ministre de la Cohésion des territoires après les révélations du Canard Enchaîné sur une affaire immobilière impliquant la compagne de M. Ferrand et sur l'embauche de son fils quelques mois comme collaborateur parlementaire.

Le nouveau président prend ainsi le contre-pied de son prédécesseur François Hollande, qui avait répondu lors de déplacements à l'étranger sur des sujets purement français, comme la démission de sa ministre écologiste Cécile Duflot.

Il se différencie aussi des autres leaders internationaux, qui n’ont pas posé de tels principes et acceptent les questions sans distinction, sans pour autant toujours répondre.

Ainsi, au G7, lors d'une conférence de presse vendredi, la Première ministre britannique Theresa May n'a pas hésité à critiquer le chef du Parti travailliste (Labour) Jeremy Corbyn pour ses déclarations sur le terrorisme après l'attentat de Manchester, sur fond de campagne pour les législatives anticipées dans son pays.

La chancelière allemande Angela Merkel accepte également les questions de politique intérieure et répond quand elle le souhaite, sans règle précise. Les leaders canadien et italien acceptent eux aussi de répondre à des questions de politique intérieure.

Emmanuel Macron et son équipe ont eu à leur arrivée au pouvoir des tensions avec la presse en voulant choisir individuellement les journalistes qui l'accompagneraient dans un déplacement au Mali. L'Elysée avait fait valoir qu'il voulait emmener des spécialistes du sujet plutôt que des journalistes politiques.

Les sociétés de journalistes d'une vingtaine de grands médias avaient alors publiquement pris une position commune pour exiger de choisir eux-mêmes leurs envoyés spéciaux. Ces déplacements sont payés par les rédactions.

Dans la même thématique

PARIS: UNEDIC, prevision financieres de l assurance chomage
7min

Politique

Réforme des règles de l’assurance chômage : les pistes du gouvernement

Après un séminaire gouvernemental sur le travail, où il sera question de l’assurance chômage, le premier ministre va s’exprimer ce soir lors du 20 heures du TF1. La piste principale est celle d’une réduction de la durée d’indemnisation des chômeurs, actuellement de 18 mois maximum. Les règles de l’assurance chômage ont déjà été durcies deux fois, depuis qu’Emmanuel Macron est Président.

Le

Au G7, Macron refuse de répondre à une question sur Ferrand
6min

Politique

JO 2024 : quand Gérald Darmanin indiquait au Sénat que l’Etat islamique avait « l’intention » de mener une attaque

Après l’attentat revendiqué par l’Etat islamique qui a causé 137 morts à Moscou, Emmanuel Macron a indiqué que l’organisation terroriste avait déjà « conduit ces derniers mois plusieurs tentatives » sur le sol français. Au début du mois, devant le Sénat, Gérald Darmanin avait alerté sur un nouveau mode opératoire des organisations terroristes qui consiste à « payer des délinquants de haut niveau » pour mener leurs actes.

Le