Aubert (LR): pas d’alliance avec le RN dont « une partie est encore d’extrême droite »
Le député du Vaucluse Julien Aubert, candidat à la présidence des Républicains (LR), a dit mardi refuser toute alliance tant avec...

Aubert (LR): pas d’alliance avec le RN dont « une partie est encore d’extrême droite »

Le député du Vaucluse Julien Aubert, candidat à la présidence des Républicains (LR), a dit mardi refuser toute alliance tant avec...
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Le député du Vaucluse Julien Aubert, candidat à la présidence des Républicains (LR), a dit mardi refuser toute alliance tant avec La République en marche qu'avec le Rassemblement national dont "une partie est encore d'extrême droite".

"Il y a au Rassemblement national une partie du Rassemblement national qui est encore d'extrême droite et je n'ai aucune envie des les voisiner", a déclaré M. Aubert sur France 2.

"L'autre partie, ce sont des gens, majoritaires d'ailleurs dans l'électorat, qui votaient pour nous et qui en ont eu assez de se faire prendre pour des imbéciles par la droite. Et je leur dis que désormais, nous avons changé, nous allons effectivement les défendre, nous allons revenir à une politique, notamment sur l'Europe et sur la politique économique, différente", a poursuivi le député du Vaucluse, élu en 2012 avec le retrait d'une candidate FN.

L'ex-ministre et ex-député du Vaucluse passé au RN Thierry Mariani "a fait un calcul politique qui est orthogonal par rapport à mes convictions qui sont des convictions gaullistes. Je crois au contraire que nous devons faire revivre le gaullisme au sein des Républicains. Et c'est en train d'arriver parce que, je suis connecté beaucoup avec la nouvelle génération, et ils se retrouvent dans ces repères", a-t-il dit.

"Je viens d'un parti qui s'appelait le RPR et qui était la France à 5 heures du soir dans le métro. On a perdu le contact avec les classes populaires. On est à 8% donc je crois qu'à un moment donné, il faut se regarder dans le miroir. Ce que Nicolas Sarkozy avait réussi à faire, nous n'avons plus réussi à le faire depuis sept ans. Ça veut dire changer notre logiciel économique, et c'est pour ça que tout en étant libéral, je pense notamment sur le libre-échange, sur la libre concurrence, que nous ne devons pas systématiquement avoir recours aux mêmes formules", a prôné M. Aubert, un des trois candidats déclarés à la présidence de LR (12-19 octobre) avec ses collègues députés Christian Jacob et Guillaume Larrivé.

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