Invités de l’émission Extra Local, le communiste Léon Deffontaines et l’eurodéputée Place publique Aurore Lalucq ont tous deux dénoncé l’action menée contre Raphaël Glucksmann, en marge d’une manifestation du 1er mai à Saint-Etienne.
Aurore Bergé défend son groupe « extrêmement présent en commission des lois »
Par Public Sénat
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Les propos de la présidente de la commission des Lois de l’Assemblée Yaël Braun-Pivet (LREM) ont suscité la polémique. Alors que son micro était ouvert, la députée avait évoqué un groupe « vautré » et « qui dort » durant l’examen du projet de loi de moralisation de la vie publique.
« Moi, j’ai vu un groupe qui était actif, qui était présent, à la fois en commission des Lois, en réunion de groupe, et soudé, c’est ça qui compte », a défendu sur le plateau de Parlement Hebdo la députée LREM Aurore Bergé. L’élue des Yvelines a même salué un « texte cohérent », absent de « soi-disant reculs », après 17 heures de débats.
« Je viens du privé : quand j’ai engagé des frais, j’ai dû les justifier »
Aurore Bergé a notamment sévèrement critiqué le fonctionnement actuel de l’indemnité représentative de frais de mandat (IRFM) et de l’utilisation de la réserve parlementaire. « L’IRFM, ce n’est pas un salaire supplémentaire », a mis au point la députée. « Moi, je viens du privé, quand j’ai engagé des frais, j’ai dû les justifier ».
Sur la réserve parlementaire, la nouvelle députée a affiché sa vision avec encore plus de vigueur : « la réserve parlementaire, c’est un instrument politique qui permettait d’avoir une influence », a-t-elle dénoncé.
« Huis clos brisé : un précédent grave »
La députée LREM a également été interrogée sur l’un des épisodes politiques majeurs de la semaine : la démission fracassante du chef d’État-major des Armées Pierre de Villiers. « Je pense qu’il faut passer à autre chose surtout », répond-elle sur cette affaire, quand Christophe Castaner accuse dans le Figaro le militaire d’avoir été « déloyal dans sa communication ».
Aurore Bergé s’interroge surtout sur la fuite des propos du général, après son audition à l’Assemblée. « On peut regretter le fait qu’un huis clos ait été brisé ». « C’est un précédent qui est grave, parce que dans une commission parlementaire, quand il y a un huis clos, l’idée n’est pas de le briser parce que sinon celles et ceux qui viennent ne se sentiront pas en confiance ou ne diront plus rien. »