Emmanuel Macron tient jeudi à la Sorbonne un discours sur l’Europe. Si c’est le chef de l’Etat qui s’exprime officiellement pour « donner une vision », il s’agit aussi de pousser son camp, alors que la liste de la majorité patine dans les sondages. Mais il n’y a « pas un chevalier blanc qui va porter la campagne. Ce n’est pas Valérie Hayer toute seule et ce ne sera même pas Emmanuel Macron tout seul », prévient la porte-parole de la liste, Nathalie Loiseau, qui défend l’idée d’« un collectif ».
Bachar el-Assad devra répondre de crimes contre l’humanité, selon Christian Cambon
Par Public Sénat
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Mardi 19 décembre, Emmanuel Macron a répondu à Bachar el-Assad qui a accusé la France de « soutien au terrorisme ». Le président de la République a qualifié d’ « inacceptables » les propos du dictateur syrien.
Christian Cambon, président de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées, au Sénat, est catégorique : « On ne peut pas recevoir les propos de Bachar el-Assad, qui a quand même massacré plus de 200 000 de ses concitoyens alors qu’il a la charge et la responsabilité de son pays (…) Il faut se souvenir que Bachar el-Assad, lui-même, a ouvert les portes des prisons aux terroristes. Il en a libéré plus de 2000 au tout début des hostilités. La France n’a fait que son devoir en participant à la coordination internationale, qui agit dans le sens de combattre le terrorisme. »
Pourtant, pour le sénateur (LR) du Val-de-Marne, cette nouvelle provocation ne discrédite pas Bachar el-Assad en tant qu’interlocuteur : « Nous approuvons les propos du président de la République, qui précise qu’il faut parler à tous, donc Bachar el-Assad. »
Avant d’ajouter à propos du dirigeant syrien : « Cela fait sept ans que l’on demande qu’il disparaisse de la scène. Il n’est pas parti (…) Donc il y aura un moment (…) où il faudra effectivement, avec lui ou ses amis, discuter. Maintenant cela ne préjuge pas du sort qui lui est promis car ce sont des crimes contre l’humanité dont il devra répondre. »