Bachar el-Assad devra répondre de crimes contre l’humanité, selon Christian Cambon
Interrogé au micro de « Sénat 360 », Christian Cambon, président de la commission des affaires étrangères au Sénat, soutient les propos du président de la République en réponse à Bachar el-Assad.

Bachar el-Assad devra répondre de crimes contre l’humanité, selon Christian Cambon

Interrogé au micro de « Sénat 360 », Christian Cambon, président de la commission des affaires étrangères au Sénat, soutient les propos du président de la République en réponse à Bachar el-Assad.
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Mardi 19 décembre, Emmanuel Macron a répondu à Bachar el-Assad qui a accusé la France de « soutien au terrorisme ». Le président de la République a qualifié d’ « inacceptables » les propos du dictateur syrien.

Christian Cambon, président de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées, au Sénat, est catégorique : « On ne peut pas recevoir les propos de Bachar el-Assad, qui a quand même massacré plus de 200 000 de ses concitoyens alors qu’il a la charge et la responsabilité de son pays (…) Il faut se souvenir que Bachar el-Assad, lui-même, a ouvert les portes des prisons aux terroristes. Il en a libéré plus de 2000 au tout début des hostilités. La France n’a fait que son devoir en participant à la coordination internationale, qui agit dans le sens de combattre le terrorisme. »

Pourtant, pour le sénateur (LR) du Val-de-Marne, cette nouvelle provocation ne discrédite pas Bachar el-Assad en tant qu’interlocuteur : « Nous approuvons les propos du président de la République, qui précise qu’il faut parler à tous, donc Bachar el-Assad. »

Avant d’ajouter à propos du dirigeant syrien : « Cela fait sept ans que l’on demande qu’il disparaisse de la scène. Il n’est pas parti (…) Donc il y aura un moment (…) où il faudra effectivement, avec lui ou ses amis, discuter. Maintenant cela ne préjuge pas du sort qui lui est promis car ce sont des crimes contre l’humanité dont il devra répondre. »

Partager cet article

Dans la même thématique

Bachar el-Assad devra répondre de crimes contre l’humanité, selon Christian Cambon
4min

Politique

Immigration : Laurent Nunez a « bon espoir que le plan 3 000 places de centres de rétention administrative aboutisse en 2029 »

A l’approche de l’examen du budget, le ministre de l’Intérieur, Laurent Nunez était auditionné par commission des lois du Sénat a présenté des crédits en hausse pour la mission sécurité et immigration de son ministère. Il en a profité pour confirmer que l’objectif 3 000 places en des centres de rétention administrative, initialement prévu pour 2027, ne sera pas tenu, comme l’avait révélé un rapport du Sénat.

Le

5min

Politique

Budget : des sénateurs souhaitent assouplir le droit des successions pour favoriser les dons aux associations

Les sénateurs Bernard Jomier et Grégory Blanc (Place Publique) ont déposé un amendement au projet de loi de finances 2026, visant à élargir la liberté des légataires dans la transmission de leur patrimoine, pour favoriser les donations aux causes d’intérêt général. De quoi permettre un débat « le plus large possible » selon les élus, dans une séquence budgétaire intense.

Le

Senat- Questions au gouvernement
11min

Politique

« Sa détermination reste totale » : de retour au Sénat, Bruno Retailleau retrouve sa « base arrière »

L’ancien ministre de l’Intérieur fait son retour au Sénat, après que les LR ont claqué la porte du gouvernement. Si certains y ont vu une sortie ratée, ses soutiens estiment au contraire que les événements lui donnent raison. Bruno Retailleau, qui se représentera aux sénatoriales de septembre 2026, se partagera entre la Haute assemblée et la présidence du parti. Il entame un tour de France et a lancé un « travail de fourmi » pour préparer le projet de 2027.

Le