Baisse du nucléaire : « 2030 ou 2035 est une échéance sur laquelle on va travailler », annonce Hulot
Ce mardi, le ministre de la Transition écologique Nicolas Hulot a annoncé que l’objectif de ramener la part du nucléaire dans la production d’électricité à 50% d’ici 2025 ne serait pas atteint. Il assure toutefois qu’il ne s’agit pas d’une reculade, mais d’une preuve de réalisme, et table sur 2030/2035 au micro de Public Sénat.

Baisse du nucléaire : « 2030 ou 2035 est une échéance sur laquelle on va travailler », annonce Hulot

Ce mardi, le ministre de la Transition écologique Nicolas Hulot a annoncé que l’objectif de ramener la part du nucléaire dans la production d’électricité à 50% d’ici 2025 ne serait pas atteint. Il assure toutefois qu’il ne s’agit pas d’une reculade, mais d’une preuve de réalisme, et table sur 2030/2035 au micro de Public Sénat.
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Par Alice Bardo

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« On ne revient pas sur les objectifs, on les rend tous compatibles », assure Nicolas Hulot au micro de Public Sénat. Le ministre de la Transition écologique considère que « 2030 ou 2035 » est une échéance plus réaliste que 2025 pour ramener la part du nucléaire dans la production d’électricité à 50%, d’où son annonce à ce propos ce mardi. « On va maintenir cet objectif de 50% mais le rendre réalisable, le repositionner dans le temps », insiste-t-il pour contrer les accusations de « reculade » à son encontre.

Pour calmer les écologistes plutôt échauffés par cette décision, il tient à rappeler qu’il « ne revient pas sur l’objectif de fermer les centrales à charbon en 2022 » et que le gouvernement « programme la sortie des hydrocarbures et la fin des centrales thermiques, ce que pas beaucoup de pays ont fait ».

Au passage, le ministre en profite pour tacler ses prédécesseurs afin d’appuyer ce changement de calendrier : « C’est facile de fixer des objectifs et de ne pas regarder si c’est faisable, ou du moins si c’est faisable sans conséquences. »

Au Sénat pour défendre le projet de loi sur les hydrocarbures, Nicolas Hulot a également été interrogé sur les dérogations à l’interdiction de ces substances, adoptées lors du passage du texte à l’Assemblée. Il assure n’avoir accepté « aucun recul » mais « fait en sorte que le texte ne soit pas retoqué au Conseil constitutionnel ». « On aurait été condamnés à de lourdes indemnités », tient-il à préciser. Et de conclure : « Il y a ceux qui vont juste regarder les deux trois gouttes de pétrole qui vont passer à travers ce projet de loi mais ce qui serait bien c’est de voir plutôt qu’il s’agit d’un texte inédit qui nous met en ordre de marche pour préparer la sortie des énergies fossiles. »

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