Bardella (RN): les européennes, « un référendum sur la politique » de Macron
Les élections européennes seront "un référendum sur (la) politique" d'Emmanuel Macron, affirme la nouvelle tête de liste du...

Bardella (RN): les européennes, « un référendum sur la politique » de Macron

Les élections européennes seront "un référendum sur (la) politique" d'Emmanuel Macron, affirme la nouvelle tête de liste du...
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Les élections européennes seront "un référendum sur (la) politique" d'Emmanuel Macron, affirme la nouvelle tête de liste du Rassemblement national Jordan Bardella, dont les militants soutiennent largement les "gilets jaunes".

"Certes, les enjeux européens seront très présents, mais plus que jamais, le contexte national fera l’élection", déclare au Parisien M. Bardella, également porte-parole du mouvement, dans un premier entretien depuis sa désignation à cette fonction il y a une semaine.

Jordan Bardella doit prendre la parole dimanche après-midi lors d'un meeting du RN où seront présentés les 12 premiers candidats de la liste pour le scrutin du 26 mai.

Le jeune candidat, âgé de 23 ans, assure que ses origines modestes et le fait qu'il ait grandi en Seine-Saint-Denis lui "confèrent une proximité avec le terrain et aussi avec beaucoup de revendications qui sont celles des +gilets jaunes+", qui protestent contre la politique sociale et fiscale du gouvernement.

Considérant qu'"aujourd’hui, c’est (Emmanuel) Macron qui est totalement isolé sur la scène européenne" et non plus le RN, il plaide en faveur d'une coalition des partis souverainistes pour "reconstruire une Union européenne différente", menaçant de quitter l'euro "si on n'y arrive pas".

"Oui, si à un moment donné, on n’y arrive pas, on en tirera les conclusions. C'est ce qu’a fait monsieur (David) Cameron (ex-Premier ministre) en Angleterre avec le référendum sur le Brexit", note-t-il.

La sortie de l'euro "reste un objectif en soi. Mais ce n’est plus une priorité. Le big-bang que l’on proposait sur la sortie de l’euro de manière brutale (lors de la présidentielle, NDLR) a créé beaucoup d'inquiétude auprès des Français", explique le porte-parole, également membre du bureau national (direction élargie) du RN.

"Cette espèce de big-bang institutionnel sur l’euro et sur l’UE, on le proposait dans une période où l’on était relativement isolé sur la scène européenne", fait-il valoir.

Et de lancer: "Aujourd’hui, l'arrivée au pouvoir de nos alliés souverainistes un peu partout en Europe a fait bouger les choses. Nous irons avec eux devant les instances de la Commission européenne pour récupérer les quatre leviers de souveraineté qui nous apparaissent essentiels: la maîtrise de nos frontières, de notre budget, de notre économie et notre souveraineté législative".

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