Bardella (RN) voit « une substitution de populations » dans certains quartiers
La tête de la liste du Rassemblement national aux élections européennes, Jordan Bardella, a considéré mercredi qu'il existait ...

Bardella (RN) voit « une substitution de populations » dans certains quartiers

La tête de la liste du Rassemblement national aux élections européennes, Jordan Bardella, a considéré mercredi qu'il existait ...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

La tête de la liste du Rassemblement national aux élections européennes, Jordan Bardella, a considéré mercredi qu'il existait "une substitution de populations" dans un certain nombre de quartiers, sans pour autant souscrire à la théorie du "grand remplacement".

"Oui, dans un certain nombre de quartiers, aujourd'hui, il y a une substitution de populations", a fait valoir le candidat du RN, en estimant que "nos compatriotes qui vivent en Seine-Saint-Denis comprennent parfaitement ce que signifie la submersion migratoire" et qu'"il y a des quartiers aujourd'hui où il ne fait pas bon être Français".

"On ne peut pas nous faire le reproche de ne pas en parler, ça fait des années que nous pointons du doigt le poids considérable que représente l'immigration, qui a transformé, oui, le visage d'un certain nombre de quartiers en France, c'est une réalité aujourd'hui, personne ne le nie", a encore considéré M. Bardella sur RMC et BFMTV.

La tête de liste d'extrême droite a toutefois contesté adhérer à la "théorie du grand remplacement", dont il estime qu'il s'agit d'"un slogan".

Les partisans de cette thèse conspirationniste et raciale considèrent que la population blanche européenne (et chrétienne) est "remplacée", de manière organisée, par une population immigrée de couleur (et musulmane), et accusent le "multiculturalisme" d'en être la cause.

L'adhésion à cette thèse est deux fois plus forte chez les sympathisants du RN que parmi la moyenne des Français, selon une étude de l'Ifop pour la fondation Jean Jaurès et l'observatoire Conspiracy Watch publiée en février.

Dimanche, Marine Le Pen avait indiqué ne pas "connaître" cette théorie" et n'avoir "jamais utilisé ce terme-là".

Le député RN Sébastien Chenu a pour sa part expliqué lundi "la connaître", mais ne pas y souscrire.

"La théorie en tant que telle, nous ne la reconnaissons pas, nous n'y souscrivons pas. Nous considérons qu'il y a un problème avec l'immigration dans notre pays mais il ne s'agit pas d'un grand remplacement. Il s'agit d'un problème de gestion des flux migratoires. Les Français sont submergés par cette immigration. Ça n'a rien à voir avec une théorie, c'est une réalité", a précisé le parlementaire.

Partager cet article

Dans la même thématique

Bardella (RN) voit « une substitution de populations » dans certains quartiers
3min

Politique

Parlement européen : « la droite traditionnelle pro-européenne joue avec l’extrême droite » pour Javier Moreno Sanchez   

« Un discours ferme et rassembleur ». Pour la députée centriste du groupe Renew, Fabienne Keller, les propos tenus par Ursula von der Leyen sont « absolument essentiels en ce moment historique où nous sommes en tension maximum avec Vladimir Poutine ». La présidente de l’exécutif européen a en effet annoncé une esquisse de nouvelles sanctions contre la Russie. Dans ce contexte, l’eurodéputée française estime que « la défense que l’on n’a pas voulue dans les années 50, s’impose à nous » désormais.   « C’est un peu tard mais elle commence à réagir »   Concernant le conflit israélo-palestinien, l’eurodéputé espagnol Javier Moreno Sanchez espère que qu’Ursula von der Leyen ira plus loin dans la condamnation des actes commis par l’Etat hébreu. « Ce que nous lui demandons, c’est qu’elle agisse avec la même fermeté dans les deux guerres qu’on a à nos portes ». A la surprise générale, la présidente de la Commission a annoncé vouloir suspendre une partie de l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël, mais pour le social-démocrate, c’est l’ensemble de ce texte qui doit remis en cause.     Mais pour l’eurodéputé espagnol, l’urgence est de ne pas revenir sur les grands textes des précédentes mandatures de la Commission. Qu’il s’agisse du pacte migratoire ou des mesures écologiques, « il ne faut pas qu’Ursula von der Leyen démonte les propositions qu’elle a faites (…) on ne savait pas que la droite traditionnelle pro-européenne allait jouer avec l’extrême droite ».  « Ce n’est pas une Europe sociale, mais une Europe militariste »   Le groupe des Conservateurs et réformistes est nettement plus critique vis-à-vis du grand oral de la présidente de la commission. L’élu roumain Gheorghe Piperea souhaite la démission de la commissaire allemande. En juillet, il faisait déjà partie de ceux qui avait voté une motion de censure à l’encontre de cette dernière. Pour cet eurodéputé conservateur l’Union européenne nourrirait le conflit ukrainien en multipliant ses aides, notamment militaires. Ce député a par ailleurs dénoncé l’accord commercial conclu « sur un terrain de golf en Ecosse » entre Ursula von der Leyen et Donald Trump, le qualifiant « d’échec ».    Retrouver l’intégralité de l’émission en intégralité ici  

Le

Avis d’arret de travail Illustration
9min

Politique

Report de congés pour cause d’arrêt maladie : la délégation aux entreprises du Sénat saisit Sébastien Lecornu face à une décision « terrible » pour les PME

« Je saisis par courrier le premier ministre pour qu’une action au sommet de l’Etat soit engagée dans les plus brefs délais auprès des instances européennes », annonce à publicsenat.fr le président de la délégation aux entreprises du Sénat, le sénateur LR Olivier Rietmann, alors qu’un salarié malade pendant ses vacances pourra reporter ses congés, selon une décision de la Cour de cassation.

Le