Bareigts (PS) dénonce la « volonté » du gouvernement « d’affaiblir » la fonction publique
La porte-parole du groupe socialiste à l'Assemblée nationale Ericka Bareigts a dénoncé mardi "la volonté du gouvernement d...

Bareigts (PS) dénonce la « volonté » du gouvernement « d’affaiblir » la fonction publique

La porte-parole du groupe socialiste à l'Assemblée nationale Ericka Bareigts a dénoncé mardi "la volonté du gouvernement d...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

La porte-parole du groupe socialiste à l'Assemblée nationale Ericka Bareigts a dénoncé mardi "la volonté du gouvernement d'affaiblir le rôle de la fonction publique", dans la réforme à venir.

"La volonté de ce gouvernement est très, très claire, c'est diminuer la présence du service public, affaiblir le rôle de la fonction publique", a déclaré Mme Bareigts lors d'un point de presse. "En fait, on fait du service public une start-up, on gère ça à la rentabilité."

La porte-parole socialiste a également fustigé "une espèce de concertation" avec les partenaires sociaux "qui est une tartufferie".

"On met en scène une consultation (...) et au final le gouvernement sait où il veut aller et il dit ce qu'il veut à la fin (...) et ce qu'il veut, c'est un recours massif aux contractuels, une rémunération au mérite et un plan de départs volontaires", a-t-elle affirmé.

Sébastien Jumel, porte-parole des députés communistes, a dénoncé de son côté, sous un "habillage de modernité", une logique "d'austérité" et de "réduction des services publics", avec une "généralisation de la précarité comme mode de gestion de la fonction publique". Et ce, "alors que le besoin de services publics n'a jamais été aussi important", a-t-il ajouté lors d'un point de presse.

Édouard Philippe a dévoilé lundi une série d'annonces "transversales" sur la réforme de l'État, dont une agence de reconversion pour les fonctionnaires, la dématérialisation des services publics et une meilleure gestion de l'immobilier de l'État. Également annoncé, le recours très élargi aux contractuels dans les administrations.

Au cœur de ces mesures: la future réforme de la fonction publique. Le Premier ministre a annoncé pour "début 2019" le projet de loi qui doit permettre d'atteindre l'objectif fixé par Emmanuel Macron de 50.000 suppressions de postes d'agents publics d'État, d'ici à 2022.

Partager cet article

Dans la même thématique

Kanner
6min

Politique

Budget 2026 : « L’objectif, ce n’est pas 40 milliards d’économies, c’est 120 milliards en trois ans », avertit Patrick Kanner

Le ministre de l’Economie a consulté les parlementaires socialistes sur le budget. S’ils n’ont pas obtenu de réponses sur les choix du gouvernement, Eric Lombard leur a remis « une lettre de deux pages sur le bilan des engagements pris par François Bayrou » l’hiver dernier, explique Patrick Kanner, patron des sénateurs PS.

Le

POLICE MUNICIPALE
4min

Politique

Réforme des polices municipales : un projet de loi calqué sur une mission du Sénat

Une police municipale renforcée, c’est l’idée du projet de loi présenté par le ministre délégué auprès du ministre de l’Intérieur, François-Noël Buffet, dans un entretien accordé hier au journal Le Parisien. Ses propositions font largement écho à la mission d’information de la sénatrice LR Jacqueline Eustache-Brinio sur la police municipale, présentée en mai dernier.

Le