Bayrou ne veut pas « passer (son) temps à condamner » certaines opinions
François Bayrou a dit jeudi ne pas avoir envie de "passer (son) temps à condamner dans le principe" certaines opinions, comme "l...

Bayrou ne veut pas « passer (son) temps à condamner » certaines opinions

François Bayrou a dit jeudi ne pas avoir envie de "passer (son) temps à condamner dans le principe" certaines opinions, comme "l...
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François Bayrou a dit jeudi ne pas avoir envie de "passer (son) temps à condamner dans le principe" certaines opinions, comme "l'islamo-gauchisme", car cela "se retournerait contre la démocratie comme nous la voulons".

Interrogé sur BFMTV et RMC sur l'existence d'une part de responsabilité du Rassemblement national et de La France insoumise dans le regain d'antisémitisme, le président du Modem a répondu ne pas avoir "envie d'entrer dans ce type de polémique-là".

"L'islamo-gauchisme" est-il responsable ? "On le voit apparaître à chaque instant et quand on dit islamo-gauchisme on dit deux choses en même temps, je veux faire très attention à la manière que nous avons de nous exprimer", a ajouté M. Bayrou.

"Ce sont des opinions que je ne partage pas (...), et cependant je n'ai pas envie de passer mon temps à condamner dans le principe ces opinions-là car ça se retournerait contre la démocratie comme nous la voulons", a-t-il expliqué. "Il faut du pluralisme, il doit être protégé et défendu, et en même temps, on doit ouvrir des débats parmi les citoyens pour dire ceci est acceptable et ceci ne l'est pas".

Interrogé sur la volonté d'Emmanuel Macron de tracer de "nouvelles lignes rouges" pour lutter contre la "haine" antijuive sur internet ou dans les écoles publiques, il s'est félicité que l'"on puisse sanctionner ce qui est insupportable", "les tonnes d'injures, d'abjections qui se déversent".

Faut-il aller jusqu'à la levée de l'anonymat sur internet ? "C'est très difficile à faire donc il faut que le parlement fasse ce travail (...) : on a besoin d'une réflexion partagée avec l'ensemble du pays sur les décisions qu'il faut prendre sur ces dérives", a jugé M. Bayrou.

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