Bernard Accoyer : « On n’est pas des coupeurs de tête »
Le secrétaire général des Républicains était l’invité de Territoire d’Infos ce matin. Interrogé sur les exclusions des membres Macron-compatibles, il relativise cette décision considérant qu’il s’agit seulement d’acter « leurs départs volontaires. »

Bernard Accoyer : « On n’est pas des coupeurs de tête »

Le secrétaire général des Républicains était l’invité de Territoire d’Infos ce matin. Interrogé sur les exclusions des membres Macron-compatibles, il relativise cette décision considérant qu’il s’agit seulement d’acter « leurs départs volontaires. »
Public Sénat

Par Helena Berkaoui

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

 « Ne faisons pas une montagne du fait qu’un certain nombre de nos amis sont rentrés au gouvernement ou ont constitué un groupe dissident à l’Assemblée nationale » tempère Bernard Accoyer. Suite à la décision du bureau politique de LR, le 3 octobre, d’exclure ses membres Macron-compatibles, le secrétaire général de LR leur a accordé un délai pour s’expliquer.

Bernard Accoyer explique qu’il a « dû accélérer le bureau politique parce que nous sommes en campagne et qu’il fallait compléter les postes dans une structure qui s’appelle la Haute autorité. » Selon lui, il s’agit simplement d’acter les « départs volontaires » de ceux qui « ont choisi de se rapprocher de la sociale démocratie parce que monsieur Macron c’est la gauche moderne. »

« Nous ne sommes pas des coupeurs de tête et ils attendent, pour pouvoir officialiser leur reclassement politique, une décision » justifie le secrétaire général du parti Les Républicains.

Les membres LR sous le coup de cette décision pourront saisir la commission des recours du parti. Cependant un des membres de cettedite commission n’est autre que Gilles Boyer, le conseiller du Premier ministre Édouard Philippe. Bernard Accoyer considère que « ces petites cuisines dont les Français sont complètement saturées » n’ont pas d’importance. 

Partager cet article

Dans la même thématique

MAcron 3 ok
10min

Politique

« Labellisation » des médias : la polémique enfle entre Emmanuel Macron, les médias Bolloré, LR et RN

En parlant de « labellisation » des médias, qui serait faite par les journalistes et non l’Etat, Emmanuel Macron a suscité l’ire des médias du groupe Bolloré, comme du RN et des LR. Au point que l’Elysée réponde en vidéo pour démentir les « fausses informations », au risque de relancer la polémique. Sur le fond, le sujet divise. Le sénateur LR, Olivier Paccaud, va jusqu’à parler de « dérive totalitaire », quand la sénatrice PS, Sylvie Robert, salue les propos « salutaires » d’Emmanuel Macron.

Le

Mericourt: Emmanuel Macron meets with  readers of the Ebra group,
6min

Politique

Labels et régulations des médias : ce qui existe en France et en Europe

En lançant l’idée de la création d’un « label » pour les médias, Emmanuel Macron a suscité un tollé dans une partie de la classe politique. Pourtant, en France et en Europe, de nombreux acteurs, publics et privés, participent à la régulation des médias et cherchent à orienter la production des contenus vers un respect maximum des règles d’éthique et de déontologie.

Le

Bernard Accoyer : « On n’est pas des coupeurs de tête »
3min

Politique

Lutte contre la vie chère : Le Sénat vote la pérennisation du taux de TVA à 0 % sur les produits de première nécessité en Outre-mer

Un mois après l’adoption du projet de loi contre la vie chère, le Sénat a inscrit dans le budget 2026 l’un des engagements du gouvernement après les manifestations qui avait secoué la Martinique l’année dernière. Alors qu’il est prévu jusqu’à fin 2027, les élus ont voté le taux de TVA à 0 % sur les produits de première nécessité en Guadeloupe, Martinique et à La Réunion.

Le

Draguignan:  David Rachline appeared in criminal court
2min

Politique

David Rachline démissionne de la vice-présidence du RN

Visé par plusieurs enquêtes, le maire de Fréjus, David Rachline, a annoncé mardi sa démission de la vice-présidence du Rassemblement national. À 37 ans, l’un des plus anciens cadres du mouvement dit vouloir éviter que les accusations le visant ne parasitent la campagne du RN.

Le