Bourlanges : « Il aurait été préférable que Ferrand se retire momentanément »

Bourlanges : « Il aurait été préférable que Ferrand se retire momentanément »

Jean-Louis Bourlanges, candidat Modem pour la République en marche (REM) dans la douzième circonscription des Hauts-de-Seine, était ce matin l’invité de Territoires d’Infos, sur Public Sénat et Sud Radio. Il estime que le ministre de la Cohésion des Territoires Richard Ferrand aurait dû démissionner.
Public Sénat

Par Alice Bardo

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Ce jeudi est marqué par de nouvelles révélations sur l’affaire Ferrand. Selon BFMTV, de l’argent public - 55 000 euros - aurait servi à financer l’installation des  Mutuelles de Bretagne, dont le ministre de la Cohésion des territoires a été le directeur général, dans les locaux achetés par sa compagne. Un rebondissement supplémentaire, mais la position de Jean- Louis Bourlanges était déjà tranchée : «  Il aurait été préférable que Ferrand se retire momentanément des affaires gouvernementales. Ça n’a pas été le cas, je le regrette. » La semaine dernière, une enquête préliminaire à son encontre a été déclenchée par le parquet de Brest.

S’il considère que Richard Ferrand est « un homme remarquable, qui a joué un rôle essentiel dans la mise en place d’En marche », il persiste et signe en lui demandant de faire « un sacrifice qu’(il) aurai(t) fait (lui)-même ».

Pour autant, il ne redoute pas l’impact que l’affaire pourrait avoir sur les législatives, dont le premier tour se tiendra dimanche : « Je ne pense pas que ça posera un problème grave. » Selon lui, cela reste toutefois une « situation très préjudiciable » pour En Marche.

Dans la même thématique

Deplacement du Premier Ministre a Viry-Chatillon
7min

Politique

Violence des mineurs : le détail des propositions de Gabriel Attal pour un « sursaut d’autorité »

En visite officielle à Viry-Châtillon ce jeudi 18 avril, le Premier ministre a énuméré plusieurs annonces pour « renouer avec les adolescents et juguler la violence ». Le chef du gouvernement a ainsi ouvert 8 semaines de « travail collectif » sur ces questions afin de réfléchir à des sanctions pour les parents, l’excuse de minorité ou l’addiction aux écrans.

Le

Turin – Marifiori Automotive Park 2003, Italy – 10 Apr 2024
6min

Politique

Au Sénat, la rémunération de 36,5 millions d’euros de Carlos Tavares fait grincer des dents. La gauche veut légiférer.

Les actionnaires de Stellantis ont validé mardi 16 avril une rémunération annuelle à hauteur de 36,5 millions d’euros pour le directeur général de l’entreprise Carlos Tavares. Si les sénateurs de tous bords s’émeuvent d’un montant démesuré, la gauche souhaite légiférer pour limiter les écarts de salaires dans l’entreprise.

Le