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Les sénateurs refusent la proposition du gouvernement de décaler la majoration des allocations allocations familiales à partir de l'âge de dix-huit ans. L’économie devait servir à financer le congé supplémentaire de naissance.
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« Enfin un peu de clarté », s’est réjoui le ministre des affaires étrangères allemand Frank-Walter Steinmeier, après les déclarations de Theresa May, qui annonce que le Brexit signifie une sortie du marché unique européenne. « Nous saluons le fait que la Première ministre britannique a esquissé aujourd'hui la vision de la sortie de l’UE de son gouvernement », a déclaré Frank-Walter Steinmeier.
Mais le chef de la diplomatie allemande a dans le même temps rappelé la position de fond de Berlin et des autres pays de l'UE : « les négociations ne commenceront que lorsque la Grande-Bretagne aura officiellement fait part de son souhait de sortir » de l'UE. La dirigeante britannique a promis d'enclencher cette procédure fin mars, prélude à deux ans de négociations.
« Pour la première fois, nous savons ce que veut dire une sortie de la Grande-Bretagne hors de l’Union européenne : c’est une avancée », a déclaré Nikolaus Meyer-Landrut, ambassadeur d’Allemagne en France. « Je ne suis pas surpris que les Britanniques décident de quitter vraiment notre Union. »
Le président du Conseil européen, Donald Tusk, a qualifié mardi de « plus réaliste » qu'auparavant le discours prononcé par la Première ministre britannique Theresa May sur ses objectifs dans la future négociation de divorce avec l'Union européenne.
Un « départ ordonné » est un « pré-requis » pour la future relation entre le Royaume-Uni et l'Union européenne, a estimé le négociateur de la Commission européenne, le Français Michel Barnier, sur Twitter.
« C’est une bonne chose que Theresa May ait présenté ses objectifs dans la sortie de l’UE », a commenté Harlem Désir, secrétaire d’Etat aux Affaires européennes. Selon lui, les Britanniques ont parfaitement compris « qu’il ne pouvait pas y avoir de marché unique sans une libre circulation des Européens en Grande-Bretagne. »
Theresa May a annoncé vouloir un nouvel accord douanier entre le Royaume-Uni et l'Union européenne ainsi qu'un accord de libre-échange « audacieux et ambitieux ». Pour le sénateur socialiste Yannick Vaugrenard, « les Britanniques ne peuvent pas avoir le beurre et l’argent du beurre. L’Europe devra être ferme dans les négociations. »
Les négociations entre Londres et l’Union européenne débuteront dès que le gouvernement britannique activera l’article 50 de la Constitution européenne, avant la fin mars.
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