Bruno Retailleau n’exclut pas d’être candidat à la présidentielle de 2022
Interrogé sur une éventuelle candidature à la présidentielle 2022, le président du groupe LR du Sénat, Bruno Retailleau, n’a pas écarté cette possibilité.

Bruno Retailleau n’exclut pas d’être candidat à la présidentielle de 2022

Interrogé sur une éventuelle candidature à la présidentielle 2022, le président du groupe LR du Sénat, Bruno Retailleau, n’a pas écarté cette possibilité.
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

"Pourquoi pas ?", a lancé mercredi le chef de file des sénateurs LR Bruno Retailleau face à la possibilité de se présenter à la présidentielle de 2022, après que le président de la région des Hauts-de-France Xavier Bertrand a confié qu'il y "pensait" également.

Le sénateur de Vendée a évoqué sur BFMTV et RMC deux possibilités pour l'élection présidentielle: le ralliement à un candidat - "si je constate" que l'un d'entre eux porte "mes convictions", "je l'aiderai" - et, à défaut, "si je constate qu'aucun des candidats qui pourraient venir de la droite et qui pourraient se présenter ne porte ces conditions, alors j'aurai à me poser cette question", a-t-il poursuivi.

"Bien sûr que je me la poserai", a ajouté l'ancien coordinateur de la campagne présidentielle de François Fillon, deux ans après la non qualification du candidat de la droite et du centre pour le second tour et quelques mois après la débâcle des européennes (8,48%).

Le président de la région des Hauts-de-France Xavier Bertrand a affirmé la semaine dernière qu'il serait candidat à sa succession aux élections régionales de 2021 et qu'il "pensait" aussi à la présidentielle de 2022, mais qu'il arrêterait la politique s'il échouait dans sa région.

M. Retailleau a renoncé à être candidat à la présidence LR pour "éviter une guerre des chefs", comme celle qui avait opposé Jean-François Copé et François Fillon en 2012.

Le parti, actuellement dirigé par le président intérimaire Jean Leonetti, a décidé cette fois de "dissocier" l'élection interne de la prochaine présidentielle. Par souci "d'apaisement", la direction du parti a convenu en juin que les candidats devaient prendre "l'engagement moral" de ne pas se présenter en 2022.

Partager cet article

Dans la même thématique

Paris : session of questions to the government at the Senate
9min

Politique

Face à un « budget cryptosocialiste », la majorité sénatoriale veut « éradiquer tous les impôts » votés par les députés

Ils vont « nettoyer » le texte, le « décaper ». Les sénateurs de droite et du centre attendent de pied ferme le budget 2026 et le budget de la Sécu. Après avoir eu le sentiment d’être mis à l’écart des discussions, ils entendent prendre leur revanche, ou du moins défendre leur version du budget : plus d’économies et faire table rase des impôts votés par les députés.

Le

Marseille: Amine Kessaci candidate
4min

Politique

Assassinat du frère d’Amine Kessaci : le militant écologiste engagé contre le narcotrafic était « sous protection policière et exfiltré de Marseille depuis un mois »

Le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. L’hypothèse d’un assassinat d’avertissement est privilégiée et pourrait faire basculer la France un peu plus vers ce qui définit les narco Etats. C’est ce que craignaient les sénateurs de la commission d’enquête sur le narcotrafic. Le sénateur écologiste de Marseille Guy Benarroche, proche d’Amine Kessaci a pu s’entretenir avec lui, ce matin.

Le

Bruno Retailleau n’exclut pas d’être candidat à la présidentielle de 2022
2min

Politique

Assassinat du petit frère d’Amine Kessaci : revoir le documentaire sur le combat contre le narcotrafic du militant marseillais 

Mehdi, le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. En 2020, c’est l’assassinat de son grand frère Brahim, qui avait conduit le jeune garçon à s’engager en politique. Son parcours est le sujet du documentaire « Marseille, des larmes au combat », Anaïs Merad, à revoir sur Public Sénat.

Le

Bruno Retailleau n’exclut pas d’être candidat à la présidentielle de 2022
3min

Politique

Projet de loi anti-fraudes : « C’est un objet politique qui vise essentiellement à montrer du doigt la fraude sociale »

Invités sur le plateau de Parlement Hebdo, le sénateur Bernard Jomier (Place Publique) et le député Sylvain Berrios (Horizons) sont revenus sur le projet de loi pour lutter contre les fraudes fiscales et sociales, examiné par la Chambre haute depuis mercredi. La majorité rassemblant les élus de la droite et du centre au Sénat ont affermi le texte en commission, y ajoutant une batterie de mesures qui ne fait pas consensus.

Le