Bruno Retailleau : « Nous voulons un passe sanitaire qui ne soit pas arbitraire, mais juste »
Quelques minutes avant la dernière séance de questions au gouvernement de la saison, le président du groupe LR au Sénat a affirmé au micro de Public Sénat que la majorité sénatoriale comptait largement amender le texte sur les nouvelles mesures sanitaires examiné demain par les sénateurs. Bruno Retailleau est aussi revenu sur la rencontre qui a eu lieu hier entre plusieurs candidats de droite potentiels à la présidentielle et a réaffirmé sa volonté d’organiser « une primaire la plus ouverte possible » pour les départager.

Bruno Retailleau : « Nous voulons un passe sanitaire qui ne soit pas arbitraire, mais juste »

Quelques minutes avant la dernière séance de questions au gouvernement de la saison, le président du groupe LR au Sénat a affirmé au micro de Public Sénat que la majorité sénatoriale comptait largement amender le texte sur les nouvelles mesures sanitaires examiné demain par les sénateurs. Bruno Retailleau est aussi revenu sur la rencontre qui a eu lieu hier entre plusieurs candidats de droite potentiels à la présidentielle et a réaffirmé sa volonté d’organiser « une primaire la plus ouverte possible » pour les départager.
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« Ce texte ne nous convient pas en l’état et nous devrons l’amender sur de nombreux points. Nous sommes contre des mesures de freinage brutal comme un reconfinement, mais nous voulons aussi un passe sanitaire qui ne soit pas arbitraire, mais juste ».

Le président du groupe LR au Sénat l’affirme : « On ne peut pas prendre les gens par surprise. On doit aussi pouvoir confronter toutes ces exigences face au virus, au bon sens. Est-ce qu’il faut un passe sanitaire pour les terrasses de cafés ? Je ne le crois pas. Il y a donc des questions de lieux et de calendrier qu’il va falloir traiter, tout en essayant de dépénaliser les sanctions. On ne peut pas faire porter de très lourdes sanctions pénales avec des peines de prison possibles à l’encontre des restaurateurs comme cela était le cas dans l’avant-projet… »

Pour rappel, le Premier ministre Jean Castex a précisé ce mercredi au JT de 13 heures de TF1 que « la vérification du passe sanitaire » serait de la responsabilité des gérants de restaurants et de bars, mais que les contrôles d’identité seraient bien effectués « de façon aléatoire par les forces de l’ordre ».

«Une démonstration d’unité »

Bruno Retailleau est également revenu sur la rencontre entre plusieurs potentiels candidats de droite à la présidentielle hier dans un hôtel parisien. « Cela a vraiment été une démonstration d’unité. J’ai senti entre les cinq candidats potentiels, la volonté de pouvoir s’entendre et de former demain une véritable équipe de France. On se parle, il n’y a pas de contentieux entre nous, et je trouve qu’on a bien progressé », a-t-il assuré.

Avant d’ajouter : « Dire qu’on a tout réglé avec une seule réunion ce serait faux. Mais on a retrouvé l’incarnation de cet esprit de responsabilité, d’unité mais aussi de loyauté pour les Français ».

« Il faut une primaire la plus ouverte possible »

Concernant la tenue d’une primaire à droite, Bruno Retailleau a renouvelé son souhait qu’elle ait lieu. « La plus ouverte possible parce qu’on ne peut pas d’un côté se plaindre d’un très fort taux d’abstention et de l’autre de ne pas donner l’occasion aux Français de participer ».

Pour forcer Xavier Bertrand, unique candidat déclaré pour le moment à droite, qui a rencontré ce mercredi matin au Sénat les « trois sages » du parti Gérard Larcher, Christian Jacob et Jean Leonetti, le patron de la droite sénatoriale compte jouer sur « la persuasion ». « Lui dire que nous devrons à un moment ou un autre composer une équipe et pour cela, il faut qu’on se parle ».

« L’élection présidentielle, ce n’est pas le Vendée Globe »

« L’élection présidentielle ce n’est pas une course en solitaire. Ce n’est pas le Vendée Globe, en solitaire, sans escale, sans assistance. On ne peut bien gouverner la France qu’avec une vraie équipe à ses côtés », a lancé Bruno Retailleau, en rappelant l’objectif de sa famille politique : « Casser le duel entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen ».

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