Le patron de la République en Marche Christophe Castaner a déclaré jeudi ne pas être "à l'heure qu'il est" candidat à la mairie de Marseille, au centre de nombreuses spéculations depuis que Jean-Claude Gaudin a annoncé qu'il ne briguerait pas un 5e mandat en 2020.
"Ce n'est pas l'actualité aujourd'hui, le maire de Marseille n'a pas démissionné", a déclaré Christophe Castaner sur France Bleu Provence.
"Je suis trop attaché à cette région et à Marseille pour dire +il faut traiter la candidature de la République en Marche par-dessus l'épaule et ne pas s'y intéresser+. Donc évidemment, je m'y intéresse, mais je ne suis pas candidat à la mairie de Marseille à l'heure qu'il est, devant vous, parce que je suis dans l'action", a-t-il ensuite ajouté.
Interrogé sur l'éventualité de voir LREM soutenir des maires sortants ou s'allier à des candidats LR ou PS lors des prochaines municipales, Christophe Castaner a rappelé qu'il était "contre une alliance politique entre partis".
Mais, "si vous avez un projet commun, si vous avez un maire sortant (...) qui a fait du bon boulot, que la population apprécie, que les adhérents de la République en Marche dans cette commune accompagnent, je ne vais pas dire, au motif qu'il a été élu il y a quelques années avec une étiquette PS ou une étiquette des Républicains +il est mauvais, il faut le battre+", a-t-il poursuivi: "Il faut travailler avec les hommes et les femmes de la commune pour décider du bon projet, au-delà des étiquettes".
Le nom du délégué général de LREM et secrétaire d’État aux Relations avec le Parlement, tête de liste PS lors des régionales de 2015 en Provence-Alpes-Côte-d'Azur, fait partie de ceux qui sont souvent cités pour une éventuelle candidature à l'hôtel de ville de la deuxième ville de France.
Jean-Claude Gaudin, 78 ans, le maire de Marseille, le 4 septembre 2018.
AFP/Archives
Les interrogations ont été indirectement relancées mardi par l'annonce de la démission de Jean-Claude Gaudin de la présidence de la métropole Aix-Marseille-Provence, où devrait lui succéder la présidente du conseil départemental des Bouches-du-Rhône Martine Vassal, elle aussi souvent évoquée dans la course à la mairie.
Dans un entretien accordé à La Provence, cette dernière a du reste elle aussi évacué jeudi la question d'une candidature à la mairie de Marseille: "On ne sait pas encore ce qui va se passer d'ici 2020, quelle sera la nature du scrutin (...). Je vais déjà m'attacher à faire fonctionner le département et la métropole. Ma priorité, ce ne sont pas les municipales."
À la veille du coup d’envoi des débats en séance publique sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale, les rapporteurs de la majorité sénatoriale veulent se montrer intraitables sur le retour des principales mesures d’économies et la disparition des mesures les plus coûteuses, comme la suspension de la réforme des retraites.
Le maire d’Orléans, Serge Grouard, ne croit pas au nouvel acte de décentralisation, tel qu’annoncé par Sébastien Lecornu. L’élu divers droite voit même « une provocation » dans les propos du premier ministre, dénonçant en réalité « un grand mouvement de recentralisation ».
Invité de la matinale de Public Sénat, l’ancien ministre de l’Education nationale et auteur de « Civilisation française » (aux éditions Albin Michel) s’est exprimé sur la valse de ministres à l’Education nationale depuis la réélection d’Emmanuel Macron en 2022. Selon lui, « il y aurait dû avoir un ou une ministre après moi, pendant 5 ans ».
La majorité sénatoriale veut revenir sur l’effort demandé par le gouvernement aux collectivités. Le premier ministre a déjà fait des gestes devant les régions et les départements. « Un premier pas », reconnaît le sénateur LR Stéphane Sautarel, mais insuffisant. Pour compenser l’allègement de l’effort sur les collectivités, la majorité sénatoriale entend renforcer les économies sur d’autres ministères, notamment sur la « jeunesse, la recherche ou la culture ».