Selon un sondage Ifop, seuls 44 % des électeurs français prévoient de se rendre aux urnes le 9 juin. Dans un scrutin européen marqué par l’abstention, le vote des jeunes sera particulièrement scruté. En 2019, leur mobilisation tardive avait fait grimper le vote écologiste. Feront-ils mentir les sondages en 2024 ?
« Ce serait pas mal qu’il y ait des femmes au poste de président » de groupe, estime Lienemann
Par Public Sénat
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Après l’annonce surprise, mardi, de son retrait de la vie politique, le sénateur Didier Guillaume laisse son siège de président du groupe socialiste ouvert à la succession. Un vote à la prochaine réunion hebdomadaire des sénateurs socialistes, aura lieu dans la matinée du 23 janvier pour arrêter le nom de son ou de sa remplaçant(e).
Plusieurs candidats devraient se manifester, dont les anciens ministres Patrick Kanner et Laurence Rossignol (relire notre article). « Ce serait pas mal qu’il y ait des femmes dans les postes de président » de groupe, a fait savoir Marie-Noëlle Lienemann, dans l’émission Parlement Hebdo. Pour autant, la sénatrice de Paris ne se dit pas « tentée » par le poste.
« Certaine tendresse » pour Laurence Rossignol
Si elle attend d’avoir la liste de tous les prétendants déclarés avant d’indiquer son choix, Marie-Noëlle Lienemann ne cache pas sa « certaine tendresse » pour Laurence Rossignol :
« Je ne suis pas toujours d’accord avec elle, mais je pense qu’elle a envie aussi qu’on ait un Parti socialiste, et surtout un groupe, qui soient assez offensifs, en réflexion sur les grandes mutations qui sont en cours, et en tenant nos fondamentaux. »
Fin septembre, lors de la dernière élection du président de groupe, l’ancienne ministre des Familles, de l'Enfance et des Droits des femmes avait réuni 22 voix (sur 77), contre 36 pour Didier Guillaume, et 12 pour Martial Bourquin, le sénateur du Doubs.