Climat, violences policières: plusieurs manifestations annulées en raison du coronavirus

Climat, violences policières: plusieurs manifestations annulées en raison du coronavirus

Les marches pour le climat et contre les violences policières prévues samedi à Paris et d'autres actions climat qui devaient...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

Les marches pour le climat et contre les violences policières prévues samedi à Paris et d'autres actions climat qui devaient avoir lieu vendredi ont été annulées par les organisateurs en raison de la crise du nouveau coronavirus.

"Au vu de l’évolution rapide de la situation sanitaire et suite à l'allocution d’Emmanuel Macron concernant le risque d'épidémie de COVID-19, les organisateurs de la Marche pour le climat le 14 mars ont pris la décision de l’annuler à Paris", ont indiqué les organisateurs, dont Alternatiba et les Amis de la Terre.

Les marches sont également annulées à Grenoble, Nantes et Toulouse. Celle de Bordeaux est maintenue.

Une action de désobéissance civile prévue vendredi matin à Paris à l'initiative du mouvement Youth For Climate a été supprimée. "Nous avons donc préféré décaler l'action pour être plus efficaces un autre jour", ont-ils annoncé.

Des événements auront en revanche bien lieu à Angers, Albi, Annecy, Bordeaux, Bourges, Brest, Chambéry, Lille, Lorient, Laval, Lyon, Marseille, Rennes, Saint-Brieuc, Saint-Nazaire, Valence et Pau, selon Youth for climate.

A Lyon, quelques centaines de jeunes ont défilé vendredi matin. "Le réchauffement climatique est aussi urgent que le coronavirus et les maladies. On aimerait que le gouvernement prenne les mêmes mesures exceptionnelles", ont réclamé deux lycéenes, Nelly, 16 ans et Odile 17 ans.

Une action de désobéissance civile, prévue à proximité de l'Elysée "pour dresser le VRAI bilan climatique et social d'Emmanuel Macron", organisée par ANV COP21, s'est tenue vendredi matin. Neuf personnes ont été placées en garde à vue, selon les organisateurs.

La militante suédoise Greta Thunberg, instigatrice des "grèves de l'école pour le climat", avait appelé mercredi à la "grève numérique" face la progression du nouveau coronavirus. "Nous ne pouvons pas résoudre une crise sans la traiter comme telle et nous devons nous unir derrière les experts et la science. Cela vaut bien sûr pour toutes les crises", écrivait-elle sur Twitter.

Les familles de victimes de violences policières ont également annoncé par communiqué avoir renoncé à leur marche prévue samedi à Paris, appelant "dans l'immédiat" à prendre "soin de nos proches et de nous-mêmes".

Deux figures des "gilets jaunes", Jérôme Rodrigues et Maxime Nicolle, ont également appelé sur Facebook à "la responsabilité" en renonçant à l'acte 70 du mouvement samedi. "Il ne faut pas venir sur Paris" et "rester un maximum chez soi", a déclaré M. Rodrigues.

Comme chaque week-end, la préfecture de police a pris un arrêté interdisant aux personnes se revendiquant des "gilets jaunes" de manifester dans un périmètre comprenant les institutions, mais aussi les Champs-Elysées, la gare Saint-Lazare, les Halles et les grands magasins.

Dans la même thématique

French PM gathers the government for a seminar on work
10min

Politique

Réforme de l’assurance chômage : « Depuis 2017, les partenaires sociaux se sont fait balader et avec Gabriel Attal, ça sera la même chose »

La nouvelle réforme de l’assurance chômage que prépare le gouvernement passe mal chez les sénateurs. « On a dévoyé la gouvernance de l’assurance chômage », dénonce la sénatrice LR Frédérique Puissat, qui défend le rôle des syndicats et du patronat. « Attaché » aussi au paritarisme, le centriste Olivier Henno, « comprend » en revanche l’idée de réduire la durée des indemnisations. Quant à la socialiste Monique Lubin, elle se dit « atterrée » que le gouvernement relaye « cette espèce de légende selon laquelle les gens profiteraient du chômage ».

Le

Climat, violences policières: plusieurs manifestations annulées en raison du coronavirus
2min

Politique

Départ du proviseur du lycée Maurice-Ravel : « Dans un monde normal, celle qui aurait dû partir, c’est l’élève », dénonce Bruno Retailleau

Menacé de mort après une altercation avec une élève à qui il avait demandé de retirer son voile, le proviseur du lycée parisien Maurice-Ravel a quitté ses fonctions. Une situation inacceptable pour le président des Républicains au Sénat, qui demande à la ministre de l’Éducation nationale d’« appliquer la loi jusqu’au bout ».

Le