Le maire de Lyon Gérard Collomb s'est déclaré dimanche défavorable à une énième loi sur le voile islamique, prônant plutôt l'éducation et la culture sur le sujet.
"Moi je pense que c'est plus par la pratique, par la connaissance que par la proposition de nouvelles lois, qu'on ne ferait appliquer qu'avec difficulté", a dit ce soutien de la première heure d'Emmanuel Macron sur France Info.
Et pour lui, le problème est surtout la "loi qui est donnée par la cité pour imposer le voile aux femmes, aux jeunes filles". "Ca, ça se combat par la culture, par l'éducation, ça se combat en disant que l'islam est une religion diverse", a-t-il plaidé.
Et l'ex-ministre de l'Intérieur de souligner "une différence fondamentale" pour lui entre la burqa et le "voile des mamies maghrébines" en France.
Les cas où le port du voile est interdit en France
AFP
Par ailleurs, s'agissant des municipales, où Gérard Collomb vient d'être investi par LREM à Lyon et dans sa métropole, il a estimé qu'on ne pouvait pas interdire les listes communautaires mais qu'il fallait tenter de les "dissuader".
La majorité se divise depuis plusieurs jours sur le sujet inflammable du port du voile, et au-delà de la laïcité. Ce débat a été relancé vendredi lorsqu'un élu du Rassemblement national (RN) a pris à partie une mère voilée qui accompagnait une classe, en pleine séance du conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté.
A quelques heures de la commission mixte paritaire sur le budget de la Sécu qui ne s’annonce pas conclusive, le président des sénateurs macronistes, François Patriat veut croire à un compromis en nouvelle lecture à l’Assemblée.
Le rapporteur du budget au Sénat pointe « un vrai défaut de méthode » du gouvernement, qui annonce suspendre sa réforme précipitée du mode de calcul de la taxe foncière. Sur le fond, le sénateur LR soutient une réforme et défendra durant l’examen du budget l’accélération de « la révision des valeurs locatives des bâtiments d’habitation et des bâtiments commerciaux ».
Alors qu’une nouvelle polémique, sur fond d’accusations d’antisémitisme, secoue l’université de Lyon II, le sénateur Stéphane Piednoir considère qu’il « faut des sanctions fermes ».
Au lendemain de la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, la ministre déléguée chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, Aurore Bergé a été interpellée, aux questions d’actualité au gouvernement, sur la nécessité de présenter une loi-cadre. Ce texte pourrait être présenté en Conseil des ministres au premier semestre 2026.