François Hollande a entamé lundi sa visite en Colombie par un entretien avec deux des principaux négociateurs de l'accord de paix entre le gouvernement et les Farc, avant d'être reçu par le président Juan Manuel Santos.
Le chef de l'Etat s'est entretenu pendant près d'une heure en début de matinée avec Humberto De la Calle, chef de l'équipe de négociateurs du gouvernement, et Sergio Jaramillo Caro, Haut-Commissaire pour la Paix, a-t-on appris auprès de l'Elysée, sans plus de détails. La rencontre n'était pas prévue à l'agenda officiel.
Toujours à Bogota, M. Hollande s'est ensuite rendu à la Quinta Bolivar, la maison de Simon Bolivar. Il a déposé une gerbe devant la statue de la figure emblématique de l'indépendance sud-américaine, entouré par une haie de militaires en tenue d'apparat.
M. Hollande s'est rendu à la Quinta Bolivar, la maison de Simon Bolivar, et a déposé une gerbe devant la statue de la figure emblématique de l'indépendance sud-américaine, le 23 janvier à Bogota
AFP
Puis il a été reçu au palais présidentiel Casa de Nariño par M. Santos pour un entretien bilatéral suivi d'une cérémonie de signatures d'accords.
Au programme de la visite présidentielle figurent ensuite un déjeuner avec des personnalités culturelles colombiennes, une réception à la résidence de France ainsi qu'un spectacle au Théâtre Colon dans le cadre de l'année croisée France-Colombie 2017.
A l’approche de l’examen du budget, le ministre de l’Intérieur, Laurent Nunez était auditionné par commission des lois du Sénat a présenté des crédits en hausse pour la mission sécurité et immigration de son ministère. Il en a profité pour confirmer que l’objectif 3 000 places en des centres de rétention administrative, initialement prévu pour 2027, ne sera pas tenu, comme l’avait révélé un rapport du Sénat.
Les sénateurs Bernard Jomier et Grégory Blanc (Place Publique) ont déposé un amendement au projet de loi de finances 2026, visant à élargir la liberté des légataires dans la transmission de leur patrimoine, pour favoriser les donations aux causes d’intérêt général. De quoi permettre un débat « le plus large possible » selon les élus, dans une séquence budgétaire intense.
L’ancien ministre de l’Intérieur fait son retour au Sénat, après que les LR ont claqué la porte du gouvernement. Si certains y ont vu une sortie ratée, ses soutiens estiment au contraire que les événements lui donnent raison. Bruno Retailleau, qui se représentera aux sénatoriales de septembre 2026, se partagera entre la Haute assemblée et la présidence du parti. Il entame un tour de France et a lancé un « travail de fourmi » pour préparer le projet de 2027.
Les députés ont adopté ce 12 novembre l’article du budget de la Sécurité sociale qui suspend jusqu’au 1er janvier 2028 la réforme des retraites de 2023, par une large majorité (255 voix contre 146).