François Hollande a entamé lundi sa visite en Colombie par un entretien avec deux des principaux négociateurs de l'accord de paix entre le gouvernement et les Farc, avant d'être reçu par le président Juan Manuel Santos.
Le chef de l'Etat s'est entretenu pendant près d'une heure en début de matinée avec Humberto De la Calle, chef de l'équipe de négociateurs du gouvernement, et Sergio Jaramillo Caro, Haut-Commissaire pour la Paix, a-t-on appris auprès de l'Elysée, sans plus de détails. La rencontre n'était pas prévue à l'agenda officiel.
Toujours à Bogota, M. Hollande s'est ensuite rendu à la Quinta Bolivar, la maison de Simon Bolivar. Il a déposé une gerbe devant la statue de la figure emblématique de l'indépendance sud-américaine, entouré par une haie de militaires en tenue d'apparat.
M. Hollande s'est rendu à la Quinta Bolivar, la maison de Simon Bolivar, et a déposé une gerbe devant la statue de la figure emblématique de l'indépendance sud-américaine, le 23 janvier à Bogota
AFP
Puis il a été reçu au palais présidentiel Casa de Nariño par M. Santos pour un entretien bilatéral suivi d'une cérémonie de signatures d'accords.
Au programme de la visite présidentielle figurent ensuite un déjeuner avec des personnalités culturelles colombiennes, une réception à la résidence de France ainsi qu'un spectacle au Théâtre Colon dans le cadre de l'année croisée France-Colombie 2017.
Les sénateurs PS défendent une proposition de loi constitutionnelle qui limite strictement toute modification de la loi de 1958 au seul article 89 de la Constitution. Une réaction à un texte du RN sur l’immigration, qui reviendrait à transformer la France en « régime autoritaire, avec des mesures illibérales », selon le sénateur PS Eric Kerrouche.
Alors que les relations se sont dégradées entre la majorité sénatoriale et le premier ministre, Sébastien Lecornu s’est rendu à la conférence des présidents du Sénat. Si le geste « a été salué par le président Larcher », il reste insuffisant pour gommer les « frustrations » de sénateurs qui apprennent maintenant les concessions faites au PS « en regardant la télé ». Cherchant à « dramatiser », selon l’un des participants, « il a dit que "censure vaudra démission et que ça vaudra dissolution" ».
Les sénateurs examinent ce jeudi la proposition de loi de Gabriel Attal élevant à titre posthume Alfred Dreyfus au grade de général de brigade. Les sénateurs PS, qui ont déposé un texte identique via Patrick Kanner, ont repris à leur compte le texte de l’ancien premier ministre pour lui permettre d’aller au bout, malgré les « réserves », voire l’opposition « d’Emmanuel Macron », selon le patron des sénateurs PS.
Reçu ce matin par le Premier ministre pour un point d’étape sur la première partie de la discussion budgétaire à l’Assemblée nationale, François Patriat considère que Sébastien Lecornu a choisi « une voie différente qui permettrait d’aboutir » à un accord sur le PLF, sans recours au 49-3.