François Hollande a entamé lundi sa visite en Colombie par un entretien avec deux des principaux négociateurs de l'accord de paix entre le gouvernement et les Farc, avant d'être reçu par le président Juan Manuel Santos.
Le chef de l'Etat s'est entretenu pendant près d'une heure en début de matinée avec Humberto De la Calle, chef de l'équipe de négociateurs du gouvernement, et Sergio Jaramillo Caro, Haut-Commissaire pour la Paix, a-t-on appris auprès de l'Elysée, sans plus de détails. La rencontre n'était pas prévue à l'agenda officiel.
Toujours à Bogota, M. Hollande s'est ensuite rendu à la Quinta Bolivar, la maison de Simon Bolivar. Il a déposé une gerbe devant la statue de la figure emblématique de l'indépendance sud-américaine, entouré par une haie de militaires en tenue d'apparat.
M. Hollande s'est rendu à la Quinta Bolivar, la maison de Simon Bolivar, et a déposé une gerbe devant la statue de la figure emblématique de l'indépendance sud-américaine, le 23 janvier à Bogota
AFP
Puis il a été reçu au palais présidentiel Casa de Nariño par M. Santos pour un entretien bilatéral suivi d'une cérémonie de signatures d'accords.
Au programme de la visite présidentielle figurent ensuite un déjeuner avec des personnalités culturelles colombiennes, une réception à la résidence de France ainsi qu'un spectacle au Théâtre Colon dans le cadre de l'année croisée France-Colombie 2017.
Au moment où vont s’engager les discussions avec le premier ministre, Marine Tondelier, patronne des Ecologistes, marque sa différence avec le PS, se prononçant déjà pour le départ de Sébastien Lecornu. « On a notre stratégie et le PS a la sienne », assume le sénateur écolo Thomas Dossus. Elle veut « être au centre de la gauche », entre LFI et le PS, mais « il ne faut pas faire de grand écart qui fasse mal aux adducteurs », met-on en garde au PS…
Pour illustrer « la rupture » promise lors de son entrée en fonction, Sébastien Lecornu a indiqué vouloir supprimer les derniers avantages « à vie » qui sont encore accordés aux anciens membres du gouvernement. Un amendement en ce sens avait été adopté en janvier dernier lors de l’examen du budget 2025. Il allait plus loin et visait aussi les avantages des anciens présidents de la République. François Bayrou n’y était pas favorable et la mesure n’avait pas survécu à la navette parlementaire.
Après avoir reçu les différents partis politiques du socle commun la semaine dernière, Sébastien Lecornu s’est entretenu ce lundi avec Sophie Binet. La secrétaire générale de la CGT lui a présenté ses exigences.
Sébastien Lecornu a annoncé sa volonté de mettre un terme aux derniers privilèges accordés à vie aux anciens Premiers ministres, dans le cadre d’un effort global de réduction de la dépense publique. Une mesure qui concernerait actuellement 17 anciens locataires de Matignon, alors que ces avantages restent relativement limités.
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Best of - Audition de Fabrice Arfi et Frédéric Ploquin
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