Emmanuel Macron tient jeudi à la Sorbonne un discours sur l’Europe. Si c’est le chef de l’Etat qui s’exprime officiellement pour « donner une vision », il s’agit aussi de pousser son camp, alors que la liste de la majorité patine dans les sondages. Mais il n’y a « pas un chevalier blanc qui va porter la campagne. Ce n’est pas Valérie Hayer toute seule et ce ne sera même pas Emmanuel Macron tout seul », prévient la porte-parole de la liste, Nathalie Loiseau, qui défend l’idée d’« un collectif ».
Com’une image : le PS en reconstruction se choisit une rose éclatée comme symbole
Par Prescillia Michel
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Place à la nouvelle rose, celle de la renaissance
Un an après la déroute électorale de la présidentielle, le PS a revisité son emblème : la rose.
Plus stylisée et sans le poing qui l’entoure, un symbole nouveau pour une période difficile de transition.
Pour Denis Bertrand : « La première rose était une rose condensée, concentrée, détourée, avec la ligne noire qui encadrait chaque pétale », tandis qu’avec la nouvelle « chaque pétale est comme éclaté dans un espace blanc, on a l'’impression que la rose n’est plus contenue, qu’elle se dissipe ».
Alors que le Parti Socialiste cherche sa voie, il semble, cependant vouloir déjà faire passer un message fort : Mettre en avant l’écologie dans son emblème.
Ainsi, jusqu’à présent « le vert, symbole de l’écologie, était à l’extérieur, dans la feuille de la rose et maintenant il se trouve incorporé au pétale » souligne Denis Bertrand.
Analyse partagée par le socialiste Julien Dray. Ces touches de vert plus présentes dans le nouveau logo sont « une volonté de démontrer qu’il y a un Parti Socialiste qui prend désormais en considération tout ce qu’on appelle le développement durable ».
Cette rose plus stylisée est donc une façon de démontrer que « la forme Parti Socialiste tel qu’elle a existé auparavant va être remise en cause » comme l’explique Julien Dray.
Le cœur du PS balance entre passé et présent
En déambulant dans les allées du Congrès, Denis Bertrand remarque la forte présence des figures passées du Parti Socialiste : Blum, Jaurès, Mitterrand, « on a l’impression que le PS existe par son histoire. Son passé sert d’appui à ce qu’il peut être aujourd’hui ».
Le passé au service du présent et de la rénovation nécessaire, un élément en effet repris par le nouveau Premier Secrétaire Olivier Faure qui dès le début de son discours évoque le congrès d’Epinay. Moment clé de l’histoire du parti à la rose.
Retrouvez l’intégralité de l’émission Déshabillons-Les, PS : la voie étroite, samedi 14 avril à 15h sur Public Sénat.