Com’Une image : « S’il est un peu ironique, c’est peut-être pour faire bouger les choses ! » : Rencontre avec les militants de Laurent Wauquiez.
Le 20 novembre dernier, le candidat favori à la présidence des Républicains, Laurent Wauquiez rencontrait ses sympathisants pour une réunion publique à Paris. Majoritairement « charmés » par ce candidat qui incarne une « droite vraiment de droite », ils semblaient avoir oublié que Laurent Wauquiez tenait il y a quelques années un discours « plus social »… notamment sur les thèmes du chômage et de Pôle emploi. Nous les avons confrontés à ces contradictions.

Com’Une image : « S’il est un peu ironique, c’est peut-être pour faire bouger les choses ! » : Rencontre avec les militants de Laurent Wauquiez.

Le 20 novembre dernier, le candidat favori à la présidence des Républicains, Laurent Wauquiez rencontrait ses sympathisants pour une réunion publique à Paris. Majoritairement « charmés » par ce candidat qui incarne une « droite vraiment de droite », ils semblaient avoir oublié que Laurent Wauquiez tenait il y a quelques années un discours « plus social »… notamment sur les thèmes du chômage et de Pôle emploi. Nous les avons confrontés à ces contradictions.
Public Sénat

Par Caroline Lebrun

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Octobre 2009, Laurent Wauquiez l’affirme : « il faut qu’on arrête de faire du Pôle emploi bashing. C’est trop facile de critiquer les agents ». 

25 octobre dernier, changement de ton. Désormais, Laurent Wauquiez « ironise » sur ces mêmes agents qui conseilleraient aux chômeurs de profiter des deux ans d’indemnités qui leur sont accordés au lieu de les inciter à chercher un emploi au plus vite.

Le candidat Wauquiez frappe fort et cette phrase suscite de nombreux commentaires, mais pour ses partisans réunis à Paris, il est bien normal « de changer d’avis, d’évoluer. C’est la vie ».

Pour un sympathisant, ces phrases « chocs » ont pour objectif de faire revenir une partie de l’électorat de droite, qui depuis certaines années s’est rapproché du Front National. Pour un autre, l’emploi de ces formules permet de faire passer un message et de se faire comprendre.

Les uns et les autres sont unanimes : Laurent Wauquiez est populaire auprès de ses militants, et ces petites phrases qui font le buzz, n’y changeront rien. « Un peu de provocation ne fait pas de mal… ».

 

Retrouvez l’intégralité de l’émission Déshabillons-les « Wauquiez, le nouveau Sarkozy ? » samedi 2 décembre à 15h sur Public Sénat.

Partager cet article

Dans la même thématique

Capture 2
3min

Politique

Cancers : l’Union européenne n’a pas « d’excuse pour ne rien faire »

Un sommet européen sur le Cancer doit se tenir à Bruxelles du 19 au 20 novembre. Il s’agit de la deuxième cause de mortalité sur le Vieux Continent. Chaque année, 2,6 millions de nouveaux cas sont diagnostiqués. Tabac, alcool, pesticides, polluants divers, nos modes de vie et conditions de travail sont en cause. Alors, comment endiguer le fléau du cancer dans l’Union européenne ? Pourquoi sommes-nous aussi touchés ? Ici l’Europe ouvre le débat avec les eurodéputés Laurent Castillo (PPE, France) et Tilly Metz (Verts, Luxembourg). L'UE n'a pas "d'excuse pour ne rien faire", estime cette dernière.

Le

Paris : session of questions to the government at the Senate
9min

Politique

Face à un « budget cryptosocialiste », la majorité sénatoriale veut « éradiquer tous les impôts » votés par les députés

Ils vont « nettoyer » le texte, le « décaper ». Les sénateurs de droite et du centre attendent de pied ferme le budget 2026 et le budget de la Sécu. Après avoir eu le sentiment d’être mis à l’écart des discussions, ils entendent prendre leur revanche, ou du moins défendre leur version du budget : plus d’économies et faire table rase des impôts votés par les députés.

Le

Marseille: Amine Kessaci candidate
4min

Politique

Assassinat du frère d’Amine Kessaci : le militant écologiste engagé contre le narcotrafic était « sous protection policière et exfiltré de Marseille depuis un mois »

Le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. L’hypothèse d’un assassinat d’avertissement est privilégiée et pourrait faire basculer la France un peu plus vers ce qui définit les narco Etats. C’est ce que craignaient les sénateurs de la commission d’enquête sur le narcotrafic. Le sénateur écologiste de Marseille Guy Benarroche, proche d’Amine Kessaci a pu s’entretenir avec lui, ce matin.

Le