Emmanuel Macron tient jeudi à la Sorbonne un discours sur l’Europe. Si c’est le chef de l’Etat qui s’exprime officiellement pour « donner une vision », il s’agit aussi de pousser son camp, alors que la liste de la majorité patine dans les sondages. Mais il n’y a « pas un chevalier blanc qui va porter la campagne. Ce n’est pas Valérie Hayer toute seule et ce ne sera même pas Emmanuel Macron tout seul », prévient la porte-parole de la liste, Nathalie Loiseau, qui défend l’idée d’« un collectif ».
Com’Une image : « S’il est un peu ironique, c’est peut-être pour faire bouger les choses ! » : Rencontre avec les militants de Laurent Wauquiez.
Par Caroline Lebrun
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Octobre 2009, Laurent Wauquiez l’affirme : « il faut qu’on arrête de faire du Pôle emploi bashing. C’est trop facile de critiquer les agents ».
25 octobre dernier, changement de ton. Désormais, Laurent Wauquiez « ironise » sur ces mêmes agents qui conseilleraient aux chômeurs de profiter des deux ans d’indemnités qui leur sont accordés au lieu de les inciter à chercher un emploi au plus vite.
Le candidat Wauquiez frappe fort et cette phrase suscite de nombreux commentaires, mais pour ses partisans réunis à Paris, il est bien normal « de changer d’avis, d’évoluer. C’est la vie ».
Pour un sympathisant, ces phrases « chocs » ont pour objectif de faire revenir une partie de l’électorat de droite, qui depuis certaines années s’est rapproché du Front National. Pour un autre, l’emploi de ces formules permet de faire passer un message et de se faire comprendre.
Les uns et les autres sont unanimes : Laurent Wauquiez est populaire auprès de ses militants, et ces petites phrases qui font le buzz, n’y changeront rien. « Un peu de provocation ne fait pas de mal… ».
Retrouvez l’intégralité de l’émission Déshabillons-les « Wauquiez, le nouveau Sarkozy ? » samedi 2 décembre à 15h sur Public Sénat.