Comment Emmanuel Macron veut séduire les multinationales

Comment Emmanuel Macron veut séduire les multinationales

Emmanuel Macron accueille, ce lundi au château de Versailles, 140 dirigeants de grands groupes étrangers, pour développer l’attractivité de la France. Plus tôt, il devrait annoncer les centaines de millions d’euros d’investissements de Toyota dans son usine d’Onnaing (Nord).
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Par Alexandre Poussart avec AFP

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Coca-Cola, Facebook, Google, Goldman Sachs, UPS, Alibaba, Bosch, SAP, Ikea, Barilla, Siemens, Volvo, Rolls-Royce… 140 dirigeants de grandes multinationales étrangères seront accueillies, ce lundi soir au château de Versailles, par Emmanuel Macron, lors du sommet “Choose France”, censé relancer l’attractivité de la France auprès des investisseurs étrangers.

Toyota va investir 400 millions d’euros dans son usine du Nord

Plus tôt dans la journée, Emmanuel Macron visitera l’usine Toyota d’Onnaing, dans le Nord, et devrait annoncer le nouvel investissement de plusieurs centaines millions d’euros du constructeur japonais dans ce site.

1 milliard d’euros d’investissements au total

Plusieurs autres groupes étrangers devraient annoncer de grands projets d’investissements, notamment dans l’industrie et le numérique, pour un montant total d’1 milliard d’euros. Facebook a pour sa part annoncé lundi matin le lancement de deux programmes de formation au numérique pour 65 000 personnes et un investissement de 10 millions d'euros dans l'intelligence artificielle.

Les ministres en VRP

Pas moins de seize membres du gouvernement seront présents ce soir à Versailles, dont le Premier ministre Edouard Philippe et le ministre de l'Economie Bruno Le Maire, qui a annoncé qu'il demanderait à l'équipementier Bosch un nouvel investissement dans son usine de Rodez (Aveyron), où 300 à 800 emplois sont menacés, selon les syndicats.

L’image de la France s’améliore

Selon un sondage Ipsos réalisé fin 2017,  60% des entreprises étrangères implantées en France, trouvent ce pays attractif en 2017 contre 23% en 2014. 95% de ces chefs d’entreprises pensent que la politique du gouvernement d’Edouard Philippe améliorera l’attractivité de la France. 56% étaient de cet avis en 2014 sous le quinquennat de François Hollande, alors que l’idée de la taxe à 75% des hauts revenus avait provoqué la défiance des investisseurs...

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