La cote de confiance d'Emmanuel Macron (+2) et d'Edouard Philippe (+1) poursuit sa hausse entamée en janvier, selon un sondage Harris Interactive diffusé mardi.
Avec 43% d'opinions positives, le chef de l'Etat enregistre la plus grande hausse auprès des catégories sociales supérieures (51%, +6), les inactifs (41%, +4) et chez les Français âgés de 50 à 64 ans (42%, +7), selon ce baromètre réalisé pour LCI.
Le Premier ministre, avec 42% d'opinions favorables, enregistre une progression uniquement chez les classes sociales supérieures (47%, + 6) et la plus grande hausse sur la tranche d'âge des 50 à 64 ans (41%, +5), selon l'étude.
La confiance des Français dans les membres du gouvernement reste stable avec une moyenne de 29% (=) d'avis positifs, par rapport à juillet.
Edouard Philippe en déplacement dans un lycée de Le Muy (Var), le 30 août 2019
AFP
Jean-Yves Le Drian est en tête du classement des ministres (46%, +2), devant le ministre de l'Economie et des Finances Bruno le Maire (35%, +2) et celui de l'Education nationale Jean-Michel Blanquer (stable à 34%).
Nicolas Hulot (45%, -1) domine le classement des autres personnalités, devant Xavier Bertrand (32%, +3) et Christiane Taubira (30%, +1).
L'enquête a été réalisée en ligne entre le 27 et le 29 août, sur un échantillon représentatif de 910 personnes âgées de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas. Marge d'erreur de 1,4 à 3,1 points.
Malgré la protestation de la gauche et de certains élus de la majorité sénatoriale, le Sénat n’a pas touché au coup de rabot prévu par le gouvernement sur le Fonds Vert, qui sert à financer la transition écologique des collectivités. De 2,5 milliards en 2024, le budget du Fonds Vert est donc passé à 650 millions en 2026.
Alors que Nicolas Sarkozy n’appellera pas au front républicain et que Bruno Retailleau défend l’union des droites « par les urnes », la question d’un possible rapprochement des LR avec le RN divise encore. La ligne reste au rejet de tout accord d’appareils, plusieurs parlementaires craignant pour « la survie » des LR en cas de fusion-absorption avec le RN. Mais certains sont prêts à se laisser tenter.
Alors que se tiendra demain le vote du projet de loi de financement de la Sécurité sociale à l’Assemblée nationale, la poursuite de la procédure législative semble incertaine. L’option du dernier mot, que le gouvernement pourrait choisir d’accorder aux députés, ne fait pas l’unanimité au sein des constitutionnalistes.
Dans son ouvrage écrit en prison, Nicolas Sarkozy affirme qu’il n’appellera pas au front républicain et soutient pour la droite le « rassemblement le plus large possible, sans exclusive ». Beaucoup y voient une défense de l’union des droites. Mais l’entourage de l’ex-chef de l’Etat dément. « Nicolas Sarkozy a toujours dit qu’il fallait parler aux électeurs du RN, mais absolument pas s’allier au parti », soutient-on.
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