Politique
Emmanuel Macron répondra à des personnalités et des téléspectateurs pendant deux heures sur l’actualité nationale et internationale. A cette occasion, le chef de l’Etat pourrait annoncer l’organisation d’un référendum.
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Par Public Sénat
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A défaut d’avoir (pour l’heure) un candidat, les LR enchaînent les bureaux politiques ces derniers temps, en vue de la désignation de leur champion (ne) pour la présidentielle. Celui qui se tient ce mercredi va mettre en place l’instance de contrôle du congrès du 4 décembre, où les adhérents sont appelés à départager les candidats.
C’est le sénateur LR Philippe Bas qui présidera, aux côtés du président des LR, Christian Jacob, ce comité, comme l’a révélé le JDD. Une information confirmée à publicsenat.fr. Il faut encore cependant que le bureau politique valide la nomination de l’ancien président de la commission des lois du Sénat. Sénateur de la Manche, Philippe Bas a aussi été secrétaire général de l’Elysée de Jacques Chirac. Il avait soutenu François Fillon lors de la primaire puis la présidentielle de 2017. Le grand public l’a découvert lorsqu’il a présidé la commission d’enquête du Sénat sur l’affaire Benalla.
Le comité est imposé par les nouveaux statuts du parti, adoptés par les adhérents le 25 septembre dernier. Le troisième alinéa de l’article 37 prévoit qu’« une instance de contrôle, nommée par le bureau politique sur proposition du Président du mouvement, sera chargée de la validation du corps électoral, de la recevabilité des candidatures au regard notamment de leur compatibilité aux valeurs de la droite et du centre et de la sincérité des résultats ». C’est aussi cet alinéa qui permettrait aux LR de refuser une éventuelle participation d’Eric Zemmour au congrès, comme publicsenat.fr l’a révélé.
Cette instance de contrôle devra aussi s’assurer du bon déroulement des opérations de vote électroniques, être à l’écoute de tous les candidats et bien sûr être neutre. En cas de litige, on ne sait pas encore en revanche qui présiderait l’équivalent de la COCOE, s’il faut recompter les voix… C’était le nom de la fameuse instance d’arbitrage, au moment de la guerre Copé-Fillon pour la présidence de l’UMP. Elle avait à sa tête un ancien sénateur LR, Patrice Gélard, décédé en 2020. Mais contrairement à cette époque de tensions ultimes, le climat est meilleur entre les candidats Valérie Pécresse, Michel Barnier, Eric Ciotti et Philippe Juvin. Xavier Bertrand, quant à lui, a prévenu la semaine dernière qu’il ne participera pas à un « congrès d’affrontement ».
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